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Suicide : mettre fin à l’isolement des victimes

Le suicide tue plus de jeunes au fenua que les accidents de la route DR

Le suicide tue plus de jeunes au fenua que les accidents de la route DR

La 11ème Journée mondiale de prévention du suicide sera célébrée ce mercredi 10 septembre. Un mal qui, ronge toujours et autant, les jeunes du fenua, tuant plus que l’insécurité routière.

Près de 230 personnes tentent, en moyenne, de mettre fin à leurs jours et environ 30 à 50 y parviennent, même si SOS Suicide Polynésie note une régression pour l’année en cours, sans toutefois avancer de chiffres précis.

Problèmes familiaux, manque de confiance en soi, perte d’un être cher, les causes d’un état suicidaire peuvent être multiples, cependant l’une des conséquences communes à toutes ces situations reste l’isolement. Se sentir seul, entraîne les personnes suicidaires inéluctablement vers le passage à l’acte.

Les précisions d’Annie Meunier, vice-présidente de l’association SOS Suicide en Polynésie.

L’entourage peut se sentir complètement démuni face aux envies suicidaires d’un proche. Les gens en détresse doivent trouver à leurs côtés, une oreille attentive. L’écoute reste l’un des remèdes au suicide conclut Annie Meunier :

Des conférences, des ateliers de préventions ainsi qu’un concert de ukulele auront lieu à la mairie de Pirae ce samedi dans le cadre de cette 11ème journée mondiale de prévention du suicide.

SOS suicide accompagne les proches et les personnes qui ont besoin d’être écoutées au numéro vert 444 767 disponible 24/24 7/7/ ou un vini le : 87 77 46 72

 

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1 Commentaire

  1. Mairehau
    11 mai 2015 à 13h18 — Répondre

    Bonjour,

    Je souhaite présentement témoigner en tant que personne ayant fait une tentative de suicide lorsque j’avais 22 ans. j’en ai 37 et j’aime tellement la vie que j’ai envie souvent de dire mais pourquoi vous voyez pas que ça c’est beau…

    Je souhaite vous dire, que j’ai toujours été quelqu’un de tempérament positif par rapport à mon vécu et mes possibilités, j’ai toujours aimé la vie et pourtant, j’ai tenté de me suicider.

    Alors arrêtez de penser que les gens qui se suicident n’aiment pas la vie, ils l’aiment tellement, qu’ils ne comprennent pas pourquoi autant de gens censés les protéger, la leur gâche. Voilà la vérité.

    J’ai grandi avec une mère qui me criait dessus du matin au soir, qui disait que l’amour n’existait pas et qui nous laissait parfois aller à l’école le ventre vide et nous disait moi et mon frère qu' »on lui pompait tout son fric ».
    Elle avait soit disant lu les lignes de ma vie dans ma main en affirmant pour sur que je serai malheureuse en amour quand je serai grande, et j’avais perdu mon père à 18 mois ; soit disant les hommes ne voulaient pas d’elle à cause de notre présence.
    Lorsque je travaillais mes devoirs, j’étais obligée de m’enfermer dans ma chambre pour qu’elle ne m’empêche pas de travailler.
    Une fois, elle en a tellement eu marre que je réussisse à me concentrer en ne faisant plus cas des ses « manières » qu’elle est venu me dire lorsque j’étais en 1ère S que j’étais qu’une salle égoïste parce que je m’occupais de moi au lieu de m’occuper d’elle.
    Mon frère était tout aussi mal traité mais différemment car elle jouait sur nos points faibles en fonction de notre tempérament et de nos problèmes.
    Quand je voulais faire des emplois de vacances pour compenser le manque de moyens, elle ne m’autorisait pas car soit-disant le patron allait forcément me faire subir un harcèlement sexuel et que ça allait m’inciter à quitter l’école.
    J’ai eu à cause de tout cela, des gros problèmes de concentration à l’école et j’ai fuit avec un monsieur plus âgé que moi ; j’ai passé mon bac dans une épave flottante au front de mer. Ce monsieur qui était sensé gagner sa vie, me demandais mon argent que je gagnais en travaillant tous les week-end et les vacances pour pouvoir continuer mes études, car il avait tout le temps des dettes, parce qu’il ne se débrouillait pas bien alors qu’il avait un savoir faire en or.
    J’ai voulu m’investir dans une association pour jeunes car je faisais preuve très tôt d’engagement et d’empathie, mais ma situation trop délicate, mon absence de connaissance sur mon environnement, sur les gens, sur les possibilités, et mon manque de confiance en moi en raison de cette situation m’ont achevée et suite à une déception amoureuse en plus, je suis passée à l’acte.

    Je condamne également certains « technocrates » de l’éducation qui te reçoivent dans leur bureau avec un sourire ironique en te prenant de haut ; un en particulier « conseiller d’éducation » qui a pensé utile de m’humilier devant d’autres professeurs en disant très haut mes notes catastrophiques et en se moquant de « mes prétentions » à vouloir m’en sortir dans tel domaine par passion : en clair voilà son travail qui coute de l’argent au contribuable : tu rentre dans son bureau avec un boulet au pied en situation de faiblesse, et tu en ressort avec deux et un nœud douloureux dans la gorge.

    Je souhaite également dénoncer, le programme de littérature fait pour les « prout prout » professeurs de Littérature et non pas pour les jeunes et leurs problématiques.
    Sahez que dans les familles (majoritaires) ou les adolescents de 14 à 18 ans n’ont pas de dialogue avec leurs proches suffisant pour servir de garde fou, ces jeunes se servent de ce qu’ils lisent pour trouver des réponses à leur problèmes et s’identifier.
    Donc quand vous imposez une série de lecture à la façon Rimbault, Baudelaire, Zola, Balzac, Maupassant et j’en passe : Ou la fatalité de ces histoires si bien décrites rappellent cruellement celle de la plupart de ces jeunes, et que l’on oppose le rêve à la réalité comme pour dire : si vous trouvez le monde cruel, il n’y a plus que le rêve, donc la drogue (soyons logique à la manière jeune !)
    Alors que le message aurait du être : vous avez le pouvoir de mettre du rêve dans la réalité sans avoir recours à la moindre drogue grâce à l’amour qui est en vous et la magie de vos rêves , et de vous en sortir en aimant la vie…
    Lorsque j’ai lu à 16 ans l’histoire de L’assommoir avec cette femme qui fini morte de froid et de faim dans une niche, fatalement, laissant ses enfants dans le Vide et le désœuvrement Total et le même fatal destin qui semble leur être promis,
    chers internautes que pensez-vous que j’ai ressenti dans ma situation que je vous est exposé plus haut ? Je devais vraiment aimer la vie pour me battre encore et réussir mon bac !!!
    Je ne suis pas contre l’étude de ces belles œuvres classiques, je suis moi même une littéraire, mais vous devez les associer à des œuvres plus positives qui contrebalancent et permettre de tirer ces jeunes définitivement vers le haut en profitant de ces études pour passer des messages forts qui sont POSITIFS tout le contraire ce que j’ai vécu en littérature. Aussi il devrait y avoir associé dès la 3ème en complément de l’Education Civique du Collège et de la philosophie de terminal, une matière intermédiaire existentialiste qui permettrait justement entre autre de donner goût à la vie car il s’agit bien là d’une valeur Universelle qui manque cruellement à nos jeunes et qui permettrait justement de parler du suicide pour l’éviter.

    En définitive, je voudrais passer ce message pour toutes les personnes désespérées :
    Sachez que votre histoire est unique et qu’il faut à tout pris vouloir en connaître la suite, car demain elle sera plus belle,
    que tant que votre cœur bat c’est l’amour qui est en vous car amour veut dire vie.
    Et qu’a chaque fois que vous vous sentirez seuls, mettez la main sur votre cœur et écoutez votre petite voix d’amour qui vous dis que vous êtes trop précieux pour mourir,
    que quelqu’un a besoin de vous dans ce monde, et même des millions de gens,
    que vous devez aller voir les gens qui veulent vous aider,
    que avec autant de monde sur cette Terre, le sentiment de solitude ne vient pas de l’extérieur mais de vous,
    et que en pensant à tout ce que reflète l’amour vous pouvez faire disparaître ce sentiment mensonger de vous avec juste votre envie.
    Je dis à mon enfant ce message et lorsque l’on ne s’entend avec son papa, il me dit à 4 ans : Maman, s’il te plaît écoute ton Amour et comme je l’aime, je l’écoute.
    Sachez qu’il n’y a pas un seul jour ou je ne pense pas aux cœurs blessés et que je vous envoie mon amour comme tant d’autres :
    Si vous avez du mal à le sentir, fermez les yeux et respirez profondément en pensant à tout ce que vous aimez de loin ou de près dans ce monde, et vous sentirez tout cet amour que l’on vous envoie et qui comble tout vos vides et vous verrez que nous transmettons vraiment cette énergie à distance.

    Donnez-vous les moyens même petit à petit de réaliser de vos rêves qui n’attendent que vous en votre fort intérieur.

    Merci de votre lecture.
    Je ne vous connaît pas, mais je vous aime.

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