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Surveillance des enfants : « On ne pourra pas assurer ça sans la participation des parents »

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La Fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement public de Polynésie française (FAPEEP) a annoncé, jeudi, qu’à la rentrée elle n’assurera plus la surveillance des enfants du1er degré des écoles publique de Papeete pendant les temps périscolaires. En réponse, l’adjointe au maire, responsable de l’éducation, affirme que ce sera aux parents d’« assurer, ce sont leurs enfants ».

Jeudi, en annonçant qu’elle n’assumera plus la surveillance des enfants du 1er degré scolarisés à Papeete durant le temps périscolaire, la FAPEEP interpellait la commune en lui demandant d’assumer ses « responsabilités ». Une décision motivée par la responsabilité pénale des présidents d’associations engagée en cas d’accident. Contactée par la rédaction de Radio1, la deuxième adjointe au maire, en charge de l’éducation, Danièle Teaha, s’est dite étonnée des déclarations faites par le président de la fédération, Tepuanui Snow, car « il n’est jamais venu me voir concernant ce problème et pourtant je l’ai vu il y a deux ou trois semaines et on a abordé un tout autre sujet ». Danièle Teaha affirme que « leur objectif est d’offrir aux enfants un environnement sain (…) et notre participation est effective concernant les écoles». L’élue s’inquiète maintenant d’une telle décision et précise que mettre en place cette surveillance assurée jusqu’à là par la FAPEEP « a un coût» et se demande si les parents seront prêts à le supporter.

Danièle Teaha précise enfin qu’une réunion devrait avoir lieu avec le tavana Michel Buillard dans les prochains jours.

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