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Temaeva fait revivre les cours royales au marae Arahurahu

© Stéphane Sayeb pour le CAPF

La troupe mythique de Coco Hotahota se produira tous les samedis de juillet dans le cadre si particulier du marae Arahurahu, à Paea. Le spectacle Te Hau pahu nui raconte l’alliance de trois chefferies pour se protéger des attaques extérieures.

Temaeva fête cette année ses 55 ans d’existence. Un anniversaire qui sera célébré à To’ata, lors de la soirée de remise des prix du Heiva i Tahiti, le mercredi 19 juillet. Mais c’est à quelques kilomètres de là, au marae Arahurahu, qu’on pourra admirer les danseurs de la troupe Temaeva. Tous les samedis du mois de juillet, quelque 120 danseurs, comédiens, musiciens et chanteurs feront revivre les cours royales. Ce spectacle s’intitule Hau pahu nui, le gouvernement du grand tambour, explique Coco Hotahota.

Ce thème permet aussi à la troupe de faire revivre des danses « oubliées », le maimoa et le ‘epa. Un attachement à la tradition qui n’est pas toujours partagé, regrette Coco Hotahota. Le groupe qui a remporté le Heiva il y a deux ans a donc été remanié.

Temaeva est la quatrième troupe à se produire sur le marae Arahurahu après O Tahiti E, Toakura et Tamariki Poerani. Un rendez-vous désormais indissociable des festivités du Heiva.

Pratique :

Spectacle les samedis 1er, 8, 15, 22 et 29 juillet, à 15h45.

Billets : 2 000 Fcp, en vente à Radio 1, sur la billetterie en ligne www.ticket-pacific.pf et dans les magasins Carrefour. La billetterie ouvrira très bientôt.

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1 Commentaire

  1. Tiare 1
    12 juin 2017 à 11h57 — Répondre

    Quand on voit certains spectacles de danse, il est vrai que ça n’a plus grand chose à voir avec ce qui se faisait traditionnellement. On assiste à de vraies séances de gymnastique, on voit des danseurs aux cuisses et fesses blanches, des danseuses ( les petites comme les grandes ), avec un make up à la USA. Je n’ai rien contre mais plus discret ou carrément nature ce serait tout aussi bien. Quant aux thèmes, c’est le boulevard…On peut désormais danser sur tout et n’importe quoi . M. Hotahota, restez fidèle à vous-même,  » le grand et authentique défenseur de la danse traditionnelle « .

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