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Au coeur des attentats de Paris vendredi soir, Anthony Dorfmann a vécu la première fusillade du 10e arrondissement de la capitale à la fenêtre de son appartement, avant de descendre dans la rue pour découvrir des scènes de carnage et de panique. Avec une partie de sa famille à Tahiti, il a passé sa soirée à rassurer ses proches sur les réseaux sociaux et tenter « d’encaisser » ce terrible évènement. « Je suis Parisien à 100% (…) mais on a envie de prendre un avion et d’oublier tout ça… ».

Photographe de mode, Anthony Dorfmann fêtait l’anniversaire de sa copine dans son appartement situé au dessus du carrefour du boulevard Jules Ferry et du faubourg du Temple, à l’endroit même où a eu lieu la première fusillade du 10e arrondissement de Paris vendredi soir. Il raconte le bruit. Puis les images. Les corps. Et la panique.

« On a envie d’être à Tahiti », lâche Anthony qui connaît le fenua pour y avoir de la famille. Le jeune homme a d’ailleurs passé une bonne partie de la soirée à rassurer ses proches à travers notamment les réseaux sociaux. « Il faut bien dire aux Tahitiens. Le Président a parlé, ça va être le couvre-feu, ça va être « la guerre ». Mais tout le monde va s’unir. »