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Teva Sylvain écarté du marché de Secosud

Au cœur de l’imbroglio entre les offres de Teva Rua et Teva Rua Nui pour le marché de l’électrification des communes du Sud de Tahiti, Teva Sylvain a organisé jeudi matin une conférence de presse au Royal Tahitien pour annoncer, et dénoncer, sa mise à l’écart du marché par le syndicat Secosud.

Décidément, le marché de l’électrification des communes du Sud de Tahiti est un feuilleton plein de rebondissements. Jeudi matin, Teva Sylvain a invité la presse au Royal Tahitien pour s’expliquer sur l’origine des dissensions au sein de son ancien groupement « Teva Rua » candidat au marché du Secosud face à la société EDT. Mais surtout, Teva Sylvain a confirmé jeudi l’information confiée la veille à Tahiti Infos selon laquelle son offre pour le marché de Secosud avait été refusée au bénéfice de celle de ses anciens associés aujourd’hui regroupés au sein de Teva Rua Nui. En effet, mardi le syndicat Secosud a procédé à la phase « d’ouverture des plis » dans le cadre du marché de l’électrification du Sud de Tahiti. Et comme Radio 1 l’avait révélé le mois dernier, Secosud s’est retrouvé face à trois offres (Teva Rua, Teva Rua Nui et EDT) pour deux candidats (Teva Rua et EDT). Selon Teva Sylvain, le Secosud a donc choisi d’ouvrir les offres de Teva Rua Nui et d’EDT en refusant son offre.

L’origine des dissensions au sein de Teva Rua

L’objet de la conférence de presse de Teva Sylvain était pourtant davantage d’évoquer sa version de l’origine des dissensions survenues au sein de Teva Rua. Teva Sylvain explique avoir monté initialement un « groupement » composé à parts égales du groupe Nouveau (Viti), du Groupe Chansin (la société de construction ECI) et de Polynésie solaire (Teva Sylvain). Le groupement dirigé par le consultant, Eric Noble-Demay, a été sélectionné par Secosud comme « candidat » au marché au même titre qu’EDT et Cegelec. Entre temps, Cegelec s’est désisté et les deux candidats restants sont entrés dans la phase de remise des offres. C’est à ce moment que Teva Sylvain affirme que ses anciens partenaires ont refusé de monter une société à ses côtés, qu’il a été contraint de trouver lui-même d’autres partenaires pour monter la société « Teva Rua » et qu’il a ensuite constaté que ses anciens partenaires avaient monté une nouvelle société « Teva Rua Nui » pour poursuivre la procédure du marché Secosud. Du côté de « Teva Rua Nui », la version est un peu différente. Eric Noble-Demay affirme qu’une fois la candidature du groupement retenue par Secosud, Teva Sylvain a tenté de prendre la tête du groupement en imposant le montage d’une société à ses partenaires, puis en montant lui-même sa société « Teva Rua » avec de nouveaux associés. Eric Noble-Demay explique que sans Teva Sylvain, les groupes Nouveau et Chansin ont alors choisi un nouveau partenaire pour le remplacer, JP Capa, et qu’ils ont ensuite poursuivi la procédure de Secosud en déposant leur offre.

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