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Teva Sylvain lance un syndicat contre la DICP

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Un nouveau syndicat fait son apparition : le syndicat de défense des contribuables polynésiens, présidé par Teva Sylvain. L’entrepreneur dénonce un « acharnement fiscal » et accuse la Direction des impôts et des contributions publiques (DICP) de « massacrer l’économie du territoire et de détruire des emplois ».

Teva Sylvain plaide pour « le droit à l’erreur ». D’après lui, dans le passé, lors d’un contrôle fiscal, quand il était prouvé que le chef d’entreprise avait « fait une erreur, on trouvait un terrain d’entente ». Mais le « comportement de la DICP (Direction des impôts et des contributions publiques) est différent aujourd’hui », regrette-t-il. Teva Sylvain affirme que ses entreprises de production d’énergie solaire, Tahiti solaire, Paofai solaire, et Polynésie solaire, « sont l’objet de redressements fiscaux à n’en plus finir ». Il assure ne pas être contre le principe de l’impôt, mais il demande un changement de comportement des agents du fisc.

Pour Teva Sylvain, il était donc nécessaire de créer un syndicat de défense des contribuables polynésiens pour « s’opposer aux débordements de l’administration fiscale, apparemment plus préoccupée de ses intérêts personnels que (de) ceux de l’économie du territoire et de la sauvegarde de l’emploi ».

D’après le secrétaire général du syndicat, Jean-Pierre Buisson, ancien directeur du Trésor, « dans une étude récente, l’IEOM a répertorié 961 entreprises ayant eu des difficultés au cours des dix dernières années. Parmi elles, plus de 400 ont quasiment disparu à cause du contrôle fiscal ». Il dénonce des montants de redressement fiscaux « aberrants » par rapport aux capacités des entreprises et donne un exemple « heureux » d’une « petite société » mise en difficulté par un contrôle fiscal. Il s’agit en fait du Relais de la Maroto, qui a bénéficié de l’intervention, « il y a trois ou quatre mois », du ministre de l’Économie, d’après Jean-Pierre Buisson.

Les dix adhérents du syndicat réclament donc plus de souplesse de la part de l’administration fiscale. Ces derniers mois, le gouvernement a annoncé plusieurs trains de mesures fiscales en faveur des entreprises, mais ces cadeaux ne satisfont pas Teva Sylvain.

 

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3 Commentaires

  1. Viniura
    28 décembre 2017 à 8h37 — Répondre

    « dans une étude récente, l’IEOM a répertorié 961 entreprises ayant eu des difficultés au cours des dix dernières années. Parmi elles, plus de 400 ont quasiment disparu à cause du contrôle fiscal »
    Ou peut on se procurer cette étude ? Elle me semble très intéressante

  2. Tiare 1
    28 décembre 2017 à 8h54 — Répondre

    Il faut être M. Sylvain du bon bord politique ou surfer sur la vague de la culture, comme avec les groupes de danse par exemple,qui ont une fiscalité sur mesure c’est à dire, zéro impôts à devoir. Pas légal du tout tout ça mais surtout injuste.
    Il faut dénoncer les dérives du Pays et passer par la voie de la justice, car « qui ne dit mot, consent».

  3. Teiva TEHEVINI
    28 décembre 2017 à 9h33 — Répondre

    Teiva
    Très bonne initiative…
    C’est très bien !

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