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Toilettage du toilettage : le Pays veut une parité moins stricte aux territoriales

Dans ses propositions pour le toilettage du statut d’autonomie de la Polynésie française, le Tapura souhaite instaurer une parité moins stricte pour les listes des territoriales, en rendant la parité obligatoire pour chacune des sections, mais pas pour l’ensemble de la circonscription.

Le sujet de la parité sur les listes des candidats aux élections territoriales en Polynésie française était revenu sur la table lors des dernières territoriales. Il était déjà source de critiques, toutes tendances politiques confondues, lors de son instauration en 2011. Le Tapura va donc proposer à l’Etat de modifier son toilettage du statut d’autonomie en changeant la règle de la parité.

Concrètement, aux territoriales la liste d’un parti candidat regroupe 73 noms répartis sur huit « sections » (trois aux îles du Vent, deux aux Tuamotu, une aux îles Sous-le-vent, une aux Marquises, une aux Australes) d’une « circonscription unique » (l’ensemble de la Polynésie française). Depuis 2011, la règle est celle d’une stricte parité sur l’ensemble de la circonscription unique, avec alternance hommes/femmes sur les 73 noms des candidats. Une règle qui impose donc le sexe des candidats en tête de section -donc éligibles- dans certaines des huit sections.

La proposition du Tapura est de faire passer cette règle de la parité non plus sur la circonscription, mais sur chaque sections. On pourrait donc avoir huit hommes têtes de section… Ou huit femmes, on peut rêver.

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5 Commentaires

  1. Hirinake
    11 novembre 2018 à 23h11 — Répondre

    Au debut c’etait on « va toiletter le toilettage » et maintenant « on va faire le toilettage du toilettage » !!!! Messieurs et mesdames de la majorite quand est-ce que vous allez cesser de vous foutre ouvertement de la gueule de la population ? Vos propositions ne sont rien d’autre qu’un retour aux pratiques anciennes du Flossisme, c’est a dire dehors la parite et gonflement des cabinets ministeriels pour recruter la famille, les copains et copines, les maitresses, les condamnes de la justice, les vieillards qui ont des dettes, des syndicalistes pourris etc etc… ! Fritch et ta clique vous etes odieux et irresponsables.
    Mea haama te tutuha i nia te nunaa aite e ohipa

  2. Bioskop
    12 novembre 2018 à 5h29 — Répondre

    Ah, ça leur ferait vraiment trop mal aux « testicules » d’avoir des femmes en têtes de chaque section… Misogynes ! La loi ne va pas vous aider, bande de rigolos !

  3. Godferdom
    12 novembre 2018 à 7h17 — Répondre

    Une évolution qui va dans le sens du progrès donc… Mais ce qui est rassurant, c’est que tous les partis sont également rétrogrades sur cette question.

  4. Armelle Merceron
    12 novembre 2018 à 7h18 — Répondre

    Qui a eu cette mauvaise idée ? Parions que si ce changement passait, il y pourrait y avoir aux prochaines élections à l’APF, 8 hommes en tête de chaque section – probablement 8 hommes maires, donc 8 femmes en moins à l’APF. Pourtant elles sont beaucoup plus disponibles et présentent aux réunions de travail de l’APF ! Parole d’ancienne élue !

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