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Trente-huit chercheurs pour expliquer « l’Océanie convoitée »

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Le laboratoire Gouvernance et développement insulaire (GDI) de l’université de Polynésie organise un colloque sur le thème de « L’Océanie convoitée » les 24, 25 et 26 novembre. Pas moins de 38 chercheurs aborderont les convoitises de la Chine ou encore de l’Europe, mais aussi la réaction des océaniens face à ces convoitises. Ce colloque annonce également la création de la maison des sciences de l’homme du Pacifique à l’UPF.

Les 24, 25 et 26 novembre prochain, l’UPF accueillera le colloque « L’Océanie convoitée » dans son amphithéâtre A3 ouvert au public. Il s’agit plus précisément de la deuxième partie du colloque qui s’était déroulé en septembre 2015 au siège du CNRS à Paris en présence du politologue, Sémir Al Wardi, et de l’historien, Jean-Marc Regnault. L’idée de créer ce colloque est partie du constat « de la présence chinoise depuis un certain nombre d’années que ce soit en Mélanésie ou en Polynésie », comme l’explique le politologue, Sémir Al Wardi.

Cette fois-ci, 38 chercheurs du Pacifique mais aussi du Canada, de l’Europe, de Tokyo et Libreville ont été invités. Les sujets évoqués seront vastes avec une première journée centrée sur les relations entre la Chine et le Pacifique. Les deux autres journées aborderont les enjeux juridique de l’exploitation minière des fonds marins en Polynésie française, le poids de l’ONU en Océanie, l’évangélisation ou encore les dépendances économiques. L’Océanie convoitée sera donc étudiée sous toutes les formes : économique, juridique, politique… « Pour voir quelle est la réalité, qu’est ce qui relève du fantasme et des peurs », explique Sémir Al Wardi.

Une préfiguration de la Maison des sciences de l’homme du Pacifique

La 23ème Maison des sciences de l’homme sera officiellement installée sur le campus de l’UPF au mois de janvier prochain. Le colloque permettra de mettre en place des relations entres les chercheurs pour la MSHP. L’objectif de la structure est d’apporter davantage d’interactions entres les instituts de recherches internationaux et l’UPF. Trois grands axes d’études ont été définis. D’abord l’aspect culturel et les sociétés traditionnelles, ensuite le dialogue entre les sociétés océaniennes et européennes et enfin l’Océanie actuelle. Un quatrième axe, transversal, est axé sur la langue, la littérature et la création artistique.

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