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Trois ans ferme pour le prédateur sexuel de la Presqu’île

Le prédateur sexuel de 74 ans qui sévissait aux abords d’un établissement scolaire de la Presqu’île a été condamné jeudi à cinq ans de prison ferme, et deux ans de sursis avec obligation de soin et interdiction d’avoir la charge de mineurs.

L’affaire avait défrayé la chronique l’an dernier. Le procès du septuagénaire, Mohammed Bouteldja, pour « corruption de mineur de moins de 15 ans, recours à la prostitution d’un mineur de moins de 15 ans, agression sexuelle d’un mineur de moins de 15 ans et enregistrement ou fixation d’image à caractère pornographique d’un mineur de moins de 15 ans » a eu lieu jeudi matin devant le tribunal correctionnel. L’affaire s’était déroulée entre 2014 et 2016. L’entrepreneur à la retraite avait accosté une adolescente âgée de 14 ans devant un établissement scolaire de la Presqu’île, en lui proposant de faire le ménage chez lui.

Le septuagénaire avait finalement proposé des relations sexuelles tarifée à l’adolescente, qui avait ensuite « rapporté » plusieurs de ses amies. Le terrible stratagème du prédateur sexuel avait été remarqué par l’établissement et dénoncé à la justice. L’enquête a révélé que le vieil homme avait eu des relations sexuelles avec deux adolescentes de moins de 15 ans, à qui il avait ensuite donné entre 2 000 et 5 000 Fcfp… L’homme s’était également exhibé devant trois autres mineures et les enquêteurs avaient découvert un fichier crypté contenant des images pédopornographique sur son ordinateur.

A l’audience jeudi matin, le prédateur sexuel s’est empêtré dans des explications hasardeuses expliquant que : « si j’avais su qu’elles avaient 14 ans, jamais  j’aurai couché avec elles ». Interrogé sur les photos découvertes sur son ordinateur, le prévenu s’est défendu de façon assez curieuse : « J’ai fais ces photos comme ça, bêtement, comme pour avoir un souvenir ». L’expertise psychiatrique a en tous cas décrit un homme aux tendances pédophiles.

Face à « ces faits sordides » et à un homme « qui se comporte comme un véritable prédateur sexuel (…) qui nie les évidences », le représentant du parquet, José Thorel, a requis cinq ans de prison dont deux ans avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve de trois ans durant laquelle le septuagénaire aura l’interdiction d’avoir des mineurs sous sa garde et l’obligation de se soigner.

Des réquisitions suivies en intégralité par le tribunal, qui a prononcé le maintien en détention du vieil homme.

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1 Commentaire

  1. Iritahua
    13 octobre 2017 à 6h37 — Répondre

    Des prédateurs tels, méritent une condamnation plus exemplaire et une castration.

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