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« Trop d’atolls n’ont pas leur abris »

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Pour son deuxième déplacement dans les îles au cours de sa visite en Polynésie, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, s’est rendue jeudi à Arutua aux Tuamotu. L’occasion d’aborder la question de la sécurité des habitants des atolls, notamment avec le réchauffement climatique et la montée des eaux. Mais aussi l’occasion de revenir sur la dotation du FIP aux communes.

Comme prévu, la ministre des Outre-mer s’est rendue jeudi à Arutua aux Tuamotu. Dans son discours d’accueil, le tavana Reupena Taputuarai a fait part de ses inquiétudes par rapport au réchauffement climatique et à la montée des eaux. Il a rappelé que lors des intempéries l’an dernier, le village de Rautini avait été inondé sur toute une moitié. La ministre a affirmé que « le ‘pseudo fonds vert’ va pouvoir ici être utilisé ». Mais elle demande que « sur ces questions de dérèglement climatiques (…) ce soit l’ensemble du gouvernement qui participe, et pas seulement le ministère des Outre-mer ». Le premier magistrat de l’île a affirmé que la sécurité de ses habitants était une de ses priorités et que la construction de murs de protection contre la houle et d’abris de survie était nécessaire. La ministre a reconnu que « trop d’atolls n’ont pas leurs abris » et que « l’adaptation, c’est aussi surélever les maisons et préparer des constructions qui protègeront de la vague ».

La part du Pays dans le FIP va augmenter

Sur plusieurs problématiques abordées jeudi, telles que les transports inter-îles ou la transition énergétique, le tavana Reupena Taputuarai a demandé globalement un meilleur accompagnement administratif, technique et financier. Le tavana affirme que « les budgets communaux sont en grande difficulté, et que des projets communaux sont en sursis ». Il souhaite que le Fonds intercommunal de péréquation (FIP) soit mieux abondé.

La ministre a botté en touche sur le sujet, affirmant que le FIP qu’il ne fallait « pas focaliser sur un outil financier ». Pour Annick Girardin, il y a d’autres sources de financement tels que ceux de l’Europe.

Le président Edouard Fritch a affirmé de son côté que le budget du FIP serait augmenté. « Le budget du Pays va beaucoup mieux, les recettes ont augmentées, donc nous reversons 17% de cet excédent aux communes ».

 

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2 Commentaires

  1. KACH
    26 janvier 2018 à 5h47 — Répondre

    montez des eaux ……..

  2. TEIHO
    26 janvier 2018 à 20h21 — Répondre

    Fallait laisser les constructions militaires qui datent des essais nucléaires,y avait des abris etc,on a préféré démolir,plus de trace soit disant c contaminé,l’armée a les moyens de décontaminer,en plus çà aurait pu servir o tourisme !ben oui,montrer que les tuam’s ont servi de lieu pour les essais nucléaires,ça pourrait interesser les touristes…

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