Alors que dans le secondaire le prix de la cantine scolaire est le même pour tous les élèves polynésiens (9 900 Fcfp par trimestre), dans le primaire en revanche les inégalités de traitement sont criantes d’une école à une autre.

L’organisation du service de restauration scolaire du primaire incombe aux communes, qui doivent choisir de l’exercer elle-même, le confier à l’association de parents d’élèves ou bien à une entreprise privée. Ce mode de fonctionnement pose de réels problèmes d’équités : d’une commune à l’autre les tarifs de restauration peuvent passer du simple au triple.

La Fédération des associations de parents d’élèves des écoles publiques (FAPEEP) dénonce ces inégalités et réclame une réglementation qui pourrait rétablir l’égalité. Les précisions de son président, Tepuianui Snow.

Une nouvelle réglementation permettrait aussi d’ôter aux associations de parents d’élèves la responsabilité de gérer l’organisation de la cantine. Responsabilité pour laquelle ils n’ont bien souvent pas les compétences requises et qui, dans certains cas, manque cruellement d’homogénéité de transparence.

A ce sujet Tepuanui Snow a déposé le 18 novembre une demande d’auto-saisine auprès du CESC. Elle n’a pas été retenue « compte tenue de l’actualité », affirme-t-il. Mais loin d’être découragé pour autant, le président de la FAPEEP compte bien réitérer cette demande dans les prochaines semaines.