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Trophées du Sport : Tuarai Hery, candidat n°2

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Tuarai Hery, 24 ans, est originaire de Paea, sur la côte ouest de Tahiti. Formé au club de Punaruu, il est passionné de taekwondo depuis son plus jeune âge. Avantagé par sa grande taille puisqu’il mesure 1m98, il a su être assidu aux entrainements pour gravir un à un les échelons qui lui ont permis de tenter sa chance à l’extérieur. Après avoir pu participer à diverses compétitions internationales, il est entré en septembre 2018 à l’Insep, l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance, suivant ainsi les traces d’Anne-Caroline Graffe. En parallèle d’études tournées vers le sport, il s’est illustré en 2020 au plus haut niveau national en devenant, pour la deuxième année consécutive, champion de France de taekwondo élite.

Né le 2 mars 1996 à Papeete

Origines : Père d’origine tahitienne, française et allemande, mère originaire de Rurutu

Situation familiale : En couple

Un héros de ton enfance ? : Sangoku du dessin animé Dragon Ball Z. Dans la vraie vie ce serait mon père, pour sa niaque et sa capacité à ne jamais rien lâcher

Si tu étais un animal ? Un aigle royal parce qu’il est pour moi symbole de force et de liberté. Avec son envergure impressionnante, il montre toute sa puissance et sa majesté

Une valeur morale ? « Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j’apprends », de Nelson Mandela

 Ton activité professionnelle ? Je suis une formation DFP (Diplôme fédéral de la performance) à l’Insep puis j’enchaînerai avec un DESJEPS dans l’optique d’exercer un métier dans le domaine du sport

Tes sponsors ? Air Tahiti Nui, Teva Import Tahiti, The Gym Tahiti, Adidas, Lacoste, Tusah, Taekwondo Tamarii Punaruu, AUC Taekwondo

Les meilleurs résultats de ton palmarès 2020 ?

– Médaillé d’or lors du championnat de France Elite au Palais des Sports de Lyon

– Quart de finaliste à l’Open de Hollande à Eindhoven

 

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Tes débuts sportifs, une anecdote, un souvenir ?

« J’ai débuté le sport très jeune avec mon père dans le motocross. J’avais tout juste 5 ans et j’étais le seul à faire les courses en sens inverse. À l’âge de 8 ans, mes parents m’ont inscrit dans un club de taekwondo avec ma sœur. À la base, c’était pour qu’on apprenne à se défendre. Aujourd’hui, c’est devenu ma grande passion. »

Qu’est ce qui te plaît dans ton sport, pourquoi l’avoir choisi ?

« En plus des coups de pieds aériens spectaculaires qu’on peut réaliser et les nombreux pays que j’ai eu la chance de découvrir, ce sont les valeurs véhiculées telles que la combativité, le respect et le fair-play que j’apprécie particulièrement dans ce sport. »

Décris ton entrainement, ton coaching, ta nutrition ?

« A l’Insep, nous avons deux entraînements par jour, deux heures le matin et deux heures le soir. Les séances du matin sont centrées sur le physique, c’est-à-dire tout ce qui est renforcement musculaire, cardio et musculation. Le soir, c’est plutôt technique avec des combats réels. J’ai des séances spécifiques avec mon préparateur physique qui varient selon mes besoins. Des séances individuelles avec l’entraîneur sont basées sur la tactique suivant le profil de combat. Pour ce qui est de la nutrition, je n’ai pas de régime particulier à suivre, je mange à ma faim tout en faisant quand même attention. »

Un message pour la population, ta philosophie de vie, un conseil ?

« Je voudrai remercier toutes les personnes qui me suivent. Et si j’avais un conseil à donner, ça serait de se fixer des objectifs, de se donner les moyens pour les atteindre, de ne pas se décourager et de ne rien lâcher face aux difficultés et aux obstacles. Mon dernier mot pour les jeunes en particulier, serait de se consacrer à un sport, de dépenser leur énergie dans une activité physique plutôt que de s’adonner à des plaisirs inutiles et dangereux pour leur santé. »