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Trophées du sport : Vaimiti Maoni, candidate n°6

Issue d’une grande famille de sportifs de Teahupo’o, c’est tout naturellement que Vaimiti Maoni a suivi la voie des sports nautiques, notamment à travers le va’a. Rien ne semble pouvoir l’arrêter. Derrière l’apparence tranquille de la conseillère bancaire, puisque c’est la profession qu’elle exerce, se cache une redoutable athlète qui enchaine les défis. Non contente d’être devenue championne du monde de va’a vitesse, elle a pu ces dernières années remporter le Waterman Tahiti Tour, un circuit d’épreuves très physiques. Elle a tout gagné également en V6 marathon : championnat du monde, Hawaiki Nui Va’a…En 2020, elle s’est imposée dans plusieurs courses individuelles en Polynésie où le niveau en va’a est un des plus élevés au monde. Vaimiti s’entraine comme une athlète de haut niveau et cela se voit dans ses résultats !

Née le 2 mars 1987 à Papeete

Origines : Mes parents sont originaires de Teahupo’o où j’ai vécu toute mon enfance

Situation familiale : En couple, pas d’enfant

Un héros de ton enfance : Mon grand-père paternel Baby Maoni qui fut champion de chasse sous-marine. Agé de 82 ans aujourd’hui, il est mon modèle et mon inspiration

Si tu étais un animal ? Une lionne pour sa persévérance et sa puissance

Une valeur morale : L’humilité ou encore « Celui qui veut, trouve un moyen. Celui qui ne veut pas, trouve une excuse »

Ton activité professionnelle : Adjointe de responsable d’agence à la banque Socredo

Tes sponsors : Viper Va’a, Fai Va’a, Karyl Peyrolle de Therapeutic, Teva Import/Fox, 404/Hippostick, Terevau

Meilleurs résultats de ton palmarès 2020 :

– 1ère au Te Aito Manihi 2020 en V1 open dames à Taaone

– 1ère au Heiva en V1, V3, V6 et V16 open dames à Mataiea

– 1ère au Super Ariimatatini 2020 en V1 open dames à Rangiroa

Tes débuts sportifs, une anecdote, un souvenir ?

« J’ai commencé à ramer en V1 à l’âge de 12 ans à Teahupo’o où j’ai vécu toute mon enfance. Un an plus tard, en 2000, j’ai voulu me lancer dans les compétitions, j’ai donc rejoint mon frère au sein du club Pirae Va’a Mobil coaché par Tamatoa Perez. Ma mère m’y amenait tous les mercredis et samedis après-midi. J’étais la plus jeune de l’équipe, j’ai participé ensuite à mon premier Heiva qui reste ancré dans ma mémoire car j’ai gagné en V3, V6 et V16 junior en me classant cinquième en V1 junior alors que je n’étais que minime. »

Qu’est ce qui te plaît dans ton sport, pourquoi l’avoir choisi ?

« Ce qui me plaît dans le va’a, c’est ce contact avec l’eau, le dépassement de soi, le partage, le respect, c’est un sport qui fait partie de notre culture. Depuis que je suis petite, je baigne dans le va’a, j’étais présente à toutes les compétitions où mon frère concourait, j’étais sa fidèle supportrice et c’est là que l’envie de ramer m’est venue, avec bien sûr le soutien inconditionnel de mes parents. »

Décris ton entrainement, ton coaching, ta nutrition ?

« Je m’entraîne tous les jours après le travail, mis à part le dimanche. Je fais essentiellement du V1 avec mes copines du club et du footing une à deux fois par semaine. En période de compétition, je suis un programme spécifique avec mon coach et, avec l’aide de mon père avec qui je suis très complice, on échange beaucoup. Il me donne son point de vue et des conseils. J’essaye de faire attention à mon alimentation mais cela reste un de mes points faibles. »    

Un message pour la population, ta philosophie de vie, un conseil ?

« J’encourage tout le monde à faire du va’a, cela reste un moyen de se défouler ou se détendre après une journée de travail remplie. Le sport permet de lutter contre beaucoup de maladies et contre le stress. Cela permet aussi de rencontrer d’autres personnes, de partager des moments particuliers avec mère nature, il m’arrive de rencontrer des baleines, des tortues… »

Les votes sont ouverts sur la page Facebook de l’évènement et par SMS (envoyez TDS suivi du numéro du candidat au 7030). La cérémonie de remise des prix, elle, aura lieu le 28 janvier en direct sur la page Facebook des trophées. Rendez-vous jeudi sur Radio1 pour découvrir la candidate n°7!
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1 Commentaire

  1. Louis Bresson
    13 janvier 2021 à 9h29 — Répondre

    Dommage que le va’a ne soit pas encore une discipline olympique, Vaimiti rapporterait sûrement un médaille d’or… ainsi que d’autre rameurs polynésiens.

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