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Trump banni de Twitter, une décision prise… en Polynésie

Selon le New York Times, c’est depuis la Polynésie française que Jack Dorsey, fondateur et PDG de Twitter, a finalement pris la décision de bannir Donald Trump du réseau social, sous la pression de ses propres employés.

Le twittos le plus célèbre de la planète, Donald Trump, a été définitivement banni de la plateforme Twitter vendredi 8 janvier. Son compte, @realDonaldTrump, avait d’abord été suspendu 12 heures suite à l’émeute provoquée mercredi par ses supporters au Capitole de Washington DC. Depuis novembre dernier, le réseau à l’oiseau bleu accompagnait de nombreux tweets de campagne du président américain d’un message d’alerte « une partie ou la totalité du contenu partagé dans ce tweet est contestée et susceptible d’être trompeuse quant au mode de participation à une élection ou à un autre processus civique. »  Donald Trump avait alors menacé de « fermer les réseaux sociaux ».

Twitter avait spécifié la semaine dernière que le président sortant, qui comptait 88 millions de followers, retrouverait sa capacité de publier s’il effaçait trois publications contenant des contre-vérités sur l’élection présidentielle américaine ou des appels à la violence – notamment une vidéo dans laquelle il disait aux manifestants « On vous aime. Vous êtes très spéciaux. » Revenu en ligne le jeudi, Donald Trump n’est resté tranquille que 24 heures. Vendredi, il qualifiait les manifestants de « patriotes » qui « auraient une voix énorme portant loin dans l’avenir », et annonçait qu’il ne se rendrait pas à la cérémonie d’investiture de son successeur le 20 janvier prochain.

« Risque de nouvelles incitations à la violence »

Pour Twitter, ces interventions semblaient valider les violences de mercredi, et encourager de futurs troubles à l’ordre public.  » Des plans pour de futures manifestations armées prolifèrent déjà sur Twitter et ailleurs, y compris une nouvelle attaque sur le Capitole et sur les parlements des états le 17 janvier », expliquait la plateforme.

Pendant ce temps, Jack Dorsey est en vacances « sur une île de Polynésie française » mais participe via Internet aux réunions d’urgence de Twitter. Il semble qu’initialement, il ait souhaité s’en tenir au bannissement temporaire. Mais vendredi, face à l’attitude de Donald Trump, les employés de Twitter demandent à leurs dirigeants pourquoi le président sortant n’est pas banni définitivement. Et finalement Jack Dorsey, depuis la Polynésie, se range à leur avis. Twitter cite « le risque de nouvelles incitations à la violence », qui sont prévues dans ses conditions d’utilisation.

À noter que Twitter n’est pas seul : Facebook, Instagram, Snapchat et YouTube ont également pris des mesures pour mettre Donald Trump sur « mute ». Tandis que les uns soupirent « il était temps », les autres déplorent une « censure ». Vendredi, le cours de l’action Twitter commençait à baisser : les investisseurs savent qu’à fin septembre 2020, les followers de Donald Trump représentaient presque 48% de la base d’utilisateurs  quotidiens « monétisables » de Twitter, selon le Wall Street Journal.

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