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Un 10e mort sur la route, René Bidal appelle « à la raison »

© Radio 1

Vendredi soir, un motocycliste est décédé à Paea après avoir perdu le contrôle de son engin. La veille, c’est un piéton qui a perdu la vie après avoir été percuté par une voiture sur la RDO. Les routes polynésiennes ont déjà fait dix morts depuis le début de l’année. Un bilan qualifié de « révoltant » par le haut-commissaire, René Bidal, qui  lance un « appel à la raison » des automobilistes polynésiens.

La mort d’un motocycliste, qui a perdu le contrôle de son engin à Paea vendredi soir, monte à dix le nombre de morts sur les routes polynésiennes depuis le début de l’année. La semaine a été meurtrière puisque jeudi soir c’est un piéton qui est décédé après avoir été percuté par une voiture sur la RDO. En 2017 à la même époque, deux personnes avaient été tuées sur la route. Face à ce « bilan révoltant », le haut-commissaire, René Bidal, en « appel à la raison » des automobilistes dans un communiqué transmis samedi matin. Le représentant de l’état rappelle qu’une mobilisation plus importe des forces de l’ordre a été mise en place depuis le début de l’année. 300 conducteurs ont été contrôlés en état d’ébriété ou positifs aux stupéfiants, 431 excès de vitesse et 145 défauts de permis de conduire. René Bidal regrette cependant que les forces de l’ordre « ne (puissent) pas corriger les consciences défaillantes de certains conducteurs (…) arrêtez de boire avant de conduire, mettez vos casques, maîtrisez vos vitesses, respectez la réglementation…». Le représentant de l’Etat poursuit en interpellant les automobilistes imprudents,  « la route n’est pas un terrain de jeu, les véhicules sont potentiellement des armes et certains, lorsqu’ils conduisent, ont toujours « le doigt sur la détente ».

Enfin, le haut-commissaire constate que « les jeunes de moins de 25 ans représentent plus d’un tiers des victimes et la consommation d’alcool ou drogue est également à l’origine d’au moins un tiers de ces accidents mortels » et prévient que « aucune tolérance sur ces fléaux d’addictions ne sera de mise et toute incitation même insidieuse à la consommation de drogues sera combattue ».

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7 Commentaires

  1. Teuira
    5 mars 2018 à 7h06 — Répondre

    Comme ďhab toujours les automobilistes. Et hier matin deux femmes qui marche sur le bord de la RDO, LES GENDARMES PASSENT À COTÉ ET ILS NE DISENT REIN!!

  2. 5 mars 2018 à 8h54 — Répondre

    La raison je n’y crois pas ! La répression sera plus efficace, mais cela passera par un travail de terrain de tous les instants des forces de police (les 2) et de gendarmerie. Les contrôles des papiers c’est bien mais cela est insuffisant. Les « roues arrières », les vitesses excessives en ville ne sont pas sanctionnées, pas plus d’ailleurs que les automobilistes qui restent coller à petite vitesse sur la voie de gauche sur la RDO et qui « obligent » les autres à louvoyer. Les stops non marqués, les feux rouges grillés, le téléphone au volant au pire les SMS, la liste est longue…Il y a du boulot pour rendre les routes plus sûres, sans oublier la signalisation souvent insuffisante ou le mauvais état de la chaussée.

  3. Dadiche
    5 mars 2018 à 9h36 — Répondre

    Bien sûr il faut mettre le casque, mais surtout l’ ATTACHER. Encore hier, devant Mac Do, nous attendions pour passer sur une file au niveau de la passerelle, un inconscient sur une moto pétaradante fit une roue arrière. Le pire, c’est qu’il met en danger les piétons sur le trottoir qui ne demandent rien à personne.

  4. Dadiche
    5 mars 2018 à 9h41 — Répondre

    Même si tu n’es pas responsable de l’accident, que tu n’as rien à te reprocher, le fait d’avoir tué un homme avec ton véhicule, tu culpabilises toute ta vie.

  5. Pierre André
    5 mars 2018 à 11h27 — Répondre

    « la route n’est pas un terrain de jeu, les véhicules sont potentiellement des armes et certains, lorsqu’ils conduisent, ont toujours « le doigt sur la détente ».
    A quoi sert-il de dire cela puisque les sanctions n’empêchent pas la recrudescence des accidents. Les fous du volants, il faut les éliminer…

  6. Alain HENRI
    5 mars 2018 à 15h48 — Répondre

    Pas ou peu de trottoirs pour les pietons, et souvent occupés par les voitures en stationnement.
    Les deux roues qui roulent à contresens.
    Les deux roues, avec ou sans moteur, qui exhibent des figures de style sur la roue arriere au milieu de la circulation.
    Les deux roues qui circulent souvent tres vite entre les voitures, en ville et sur la RDO.
    Des vehicules hors d’etat, sans feux de route avant et arriere, sans feux de freins.
    Tout ceci est interdit, et pourtant toleré.
    Certes, vitesse, alcool et autres…… , mais des presences policieres rares sur les routes et des controles surtout confiscatoires.
    Commencez par les basiques: l’education, le code enseigné dans les écoles, des controles techniques réguliers sur les véhicules, un amenagement urbain et perphérique cohérent et moderne, et ensuite si nécessaire, la répression!

  7. 6 mars 2018 à 7h25 — Répondre

    A la lecture de ces commentaires, nous semblons tous d’accord…Mesdames et messieurs des forces de police et de gendarmerie, va falloir mouiller la chemise !

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