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Un manque de statistiques sur les différences hommes-femmes

Les membres du Conseil des femmes sont de retour du Fidji où elles ont participé à la 13ème conférence régionale des femmes du Pacifique. Elles demandent au gouvernement la mise en place d’un appareil statistique pour « faire remonter les différences qui peuvent exister entre les hommes et les femmes », comme il en existe en Nouvelle-Calédonie.

Une délégation du conseil des femmes a participé, au début du mois d’octobre à Fidji, à la 13ème Conférence régionale des femmes du Pacifique et 6ème Conférence des ministres de la Condition féminine. Une conférence organisée par la Communauté du Pacifique (CPS). « L’émancipation économique des Océaniennes » était le thème principal retenu cette année. L’occasion d’échanger et de partager son expérience sur ce sujet et notamment sur les difficultés rencontrées. Pour la représentante et membre du conseil, Armelle Merceron, l’intérêt de ces rencontres réside notamment dans le fait d’échanger. « Ce sont les ressemblances et les différences qui peuvent nous permettre de faire le point sur notre propre situation. Et voire également comment on peut apprécier les avancées que nous avons mais aussi les retards à combler et les progrès à réaliser ».

Le conseil des femmes demande aujourd’hui au gouvernement de mettre en place un appareil statistique qui permettra « de faire remonter les différences qui peuvent exister entre les hommes et les femmes », que ce soit dans le domaine économique, ménager, ou plus généralement dans la vie de tous les jours. En Nouvelle-Calédonie, « un observatoire de l’égalité des sexes » a été mis en place. Pour Armelle Merceron, la Polynésie est « en retard » sur ce point.

La violence faite aux femmes est aussi un sujet qui a été abordé lors de cette conférence. Et sur ce point, selon la déléguée à la famille et à la condition féminine, Heimata Tang, la Polynésie est aujourd’hui « un exemple » dans la Pacifique, car les femmes n’hésitent pas à saisir la justice et à sortir de leur silence. Elle regrette néanmoins que « les moyens soient éparpillés » et le manque de coordination entre les services du Pays et de l’Etat pour éviter qu’il y ait encore des victimes de violences, d’inceste ou de prostitution.

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