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Un militaire poignardé dans le quartier de La Défense

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L’agresseur a pris la fuite. Le militaire est hors de danger. L’exécutif dénonce une agression « lâche ».

L’info. Un militaire de 1ère classe, en tenue, a été poignardé à la gorge avec un cutter ou un couteau samedi après-midi dans le quartier de La Défense, dans les Hauts-de-Seine.

Un militaire en patrouille Vigipirate. D’après les informations recueillies par Europe1, le militaire était en patrouille Vigipirate avec plusieurs de ses collègues lorsqu’il a été agressé par un homme qui a pris la fuite. Les premiers témoignages font état d’un homme de type nord-africain. Selon une porte-parole de la RATP, l’agression s’est produite vers 17H50 dans la « salle d’échange » de la Défense, lieu de transit entre les accès aux transports en commun et les commerces.

Premiers soins dans un local RATP. Le militaire a été pris en charge par les secours dans un local RATP avant d’être évacué vers un hôpital. Son pronostic vital n’est pas engagé.

Une agression « lâche ». Dans un communiqué conjoint, les ministres de l’Intérieur et de la Défense ont condamné « avec la plus grande fermeté » l’agression « lâche ».

La section antiterroriste du Parquet de Paris saisie. Alors que les circonstances de l’agression et le profil du suspect restent à préciser, la section antiterroriste du Parquet de Paris été saisie samedi soir.

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L’agression de Londres dans toutes les têtes… Mercredi, un soldat britannique a été tué à l’arme blanche à Londres par deux hommes qui ont affirmé aux témoins agir « au nom d’Allah ». Le gouvernement britannique a estimé que c’était un acte « manifestement de nature terroriste ».

… mais pas de lien à ce stade pour Hollande. Questionné sur un lien éventuel avec le meurtre d’un militaire à Londres mercredi, François Hollande a répondu « Nous ne connaissons pas encore les conditions et les circonstances exactes de l’agression, ni même la personnalité de l’agresseur, mais nous devons regarder toutes les hypothèses et nous n’en négligeons aucune », a déclaré M. Hollande, interrogé au cours d’une conférence de presse au lycée franco-éthiopien d’Addis-Abeba, en marge des célébrations du 50e anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) : « je ne pense pas qu’à ce stade il puisse y avoir un lien, nous regardons tous les éléments et nous demandons à nos soldats (…) de relever encore le niveau d’attention ». « Nous ne connaissons pas encore les conditions et les circonstances exactes de l’agression, ni même la personnalité de l’agresseur, mais nous devons regarder toutes les hypothèses et nous n’en négligeons aucune », a encore déclaré François Hollande.

Source Europe 1