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« Un ou deux portefeuilles » ministériels pour le Amuitahiraa en cas de victoire du Tapura ?

©CP/Radio1

Bruno Sandras était samedi sur le terrain, au rassemblement marquisien organisé à Punaauia par les six hakaiki des Marquises. Son absence parmi les candidats du Amuitahiraa qui sont à présent sur la liste Tapura est pour lui un « non-événement ». « Un ou deux portefeuilles » auraient fait partie de la discussion entre les deux partis, et Bruno Sandras « se tient à disposition ».

« C’est un non-événement, ça », dit Bruno Sandras qui n’a pas fait partie des « recasés » sur la liste Tapura mardi dernier, après la réconciliation entre les présidents du Tapura et du Amuitahiraa. « L’essentiel c’est la rencontre à nouveau de Gaston Flosse et Édouard Fritch. Ça m’a rappelé énormément de souvenirs, parce que pendant des années, tous les trois, on était inséparables, et de les revoir se rabibocher, ça a été un moment très, très fort, » dit Bruno Sandras.

Au-delà de la séquence émotion, il y a potentiellement 14 773 voix orange à récupérer. Bruno Sandras explique que les transferts de candidats ont obéi à l’arithmétique électorale, en se concentrant là où l’écart de voix entre autonomistes et indépendantistes est faible, et donc rattrapable, et « moi ça ne me pose aucun problème », dit-il.

Mais son absence sur la liste Tapura a interrogé les électeurs. Doit-on en déduire que Bruno Sandras, qui ne sera donc pas élu, pourrait être nommé ? Apparemment oui. « D’abord il faut gagner », mais il « pense » que les deux leaders rouge et orange sont tombés d’accord sur « un ou deux portefeuilles » ministériels, sans préciser lesquels, qui seraient attribués au Amuitahiraa en cas de victoire du Tapura. « Un, sûr », affirme-t-il, « donc après nous verrons entre nous qui va occuper cette fonction, ça dépend de la nature du portefeuille. C’est vrai que j’ai déjà occupé des fonctions au gouvernement, donc je peux m’adapter à tout moment. »

Pour rappel, Bruno Sandras avait été ministre des Transports et de l’Énergie en 2001, puis ministre de l’Environnement et des Transports en 2002, un maroquin qu’il avait retrouvé entre octobre 2004 et mars 2005 suite au premier renversement du gouvernement Temaru.

« Mais pour moi l’essentiel c’est le 30 avril, martèle Bruno Sandras. Après on pourra discuter des gouvernements, de commissions, des fonctions dans certains établissements publics. » Côté Tapura, on affirme qu’aucun accord écrit entre les deux partis n’a été pris en dehors des 4 remplaçants de liste annoncés pardi dernier.

 

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