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Un « pacte » pour la réussite des élèves à l’école

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Le Pays et l’Etat ont signé mercredi après-midi un pacte d’accompagnement à la scolarité. Concrètement, les missions des associations qui sont chargées du temps périscolaires ont été harmonisées sur l’ensemble des communes du contrat de ville. L’objectif étant de donner à chaque élève la même chance de réussite dans sa scolarité.

Mercredi, jour des enfants, plusieurs dizaines d’élèves ont assisté à la présidence à la signature, entre le Pays et l’Etat, d’un « pacte » qui les concernait directement. Il s’agit du « pacte d’accompagnement à la scolarité », une charte qui réunit les enseignants, les communes, les parents d’élèves et les associations pour poursuivre le même but : la réussite des élèves. Jusqu’à présent, cinq associations telles que Ari heiva rau-Francas, le Centre d’entrainement aux méthodes d’éducation actives (Cemea) ou encore la Fédération des œuvres laïques, s’occupaient chacun de leurs côtés des enfants après l’école. Que ce soit l’aide aux devoirs ou les activités sportives, chacun mettait en place un programme en fonction des demandes des établissements.

Aujourd’hui, ce pacte donne une ligne de conduite commune à toutes les associations qui gèrent 700 enfants sur le temps périscolaire dans les neuf communes partenaires du contrat de ville : Arue, Paea, Papara, Pirae, Faa’a, Mahina, Papeete, Punaauia et Moorea. Et cela commence par une formation commune à l’ensemble des accompagnateurs comme l’explique le haut-commissaire, René Bidal.

Pour les associations d’accompagnement scolaire c’est avant tout une reconnaissance de l’ensemble de leurs compétences. Jusqu’à présent, elles étaient souvent réduites à l’aide aux devoirs. Et pourtant, la présidente du Cemea, Marie-Hélène Tirao, est formelle : « nous ne sommes pas des enseignants. Nous ne sommes pas un centre de vacances. Nous sommes à mi-chemin. Nous avons un regard sur l’enfant et non sur l’élève ». L’objectif est de redonner confiance à l’élève, en passant par le jeu, et de le rendre autonome, en lui apportant des techniques de travail différentes.

Et les parents dans tout ça ? Le président du Pays et le haut-commissaire l’ont rappelés à plusieurs reprises dans leurs interventions : « ces associations n’ont pas vocation à se substituer au travail parental ». La ministre de l’Education, Tea Frogier, explique que ce pacte donne l’opportunité aux parents de consulter les partenaires éducatifs pour accompagner la scolarité de leurs enfants.

Si, pour l’instant, seules les communes du contrat de ville sont signataires du pacte, il a vocation à s’étendre à l’ensemble de la Polynésie.

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