ACTUS LOCALESSOCIAL

Les praticiens signent la fin de la grève à reculons

© Radio 1

Le conflit entre le syndicat des praticiens hospitaliers et le gouvernement est arrivé à son terme après quatre jours de grève. Un protocole d’accord a été signé vendredi midi. Un protocole qui ne satisfait pas tout à fait le syndicat, qui envisage déjà un autre mouvement.

Après quatre jours de grève, un protocole d’accord a été signé, à reculons, vendredi midi entre le syndicat des praticiens hospitaliers et le gouvernement. Les praticiens grévistes se sont réunis vendredi matin en assemblée générale pour discuter du protocole proposé par le ministre de la Santé. Les grévistes se sont accordés pour signer ce protocole de fin de conflit, mais sans en être satisfaits, comme l’indique le président du syndicat, Marc Lévy. « Les médecins de l’hôpital sont extrêmement déçus, je pense que ça n’en restera pas là, on est obligé de terminer parce que c’est intenable pour les patients ». Sur la révision du protocole d’accord signé en 2016, le gouvernement n’a pas assez lâché selon Marc Lévy, mais « des compromis » ont été faits sur la réforme du statut des praticiens hospitaliers.

De son côté le ministre de la Santé, Jacques Raynal, indique au sujet de la reprise de l’ancienneté des années en service national que « c’est une question qui reste encore à évaluer mais sur laquelle nous sommes d’accords ». Concernant le protocole d’accord de 2016, le ministre explique que : « nous avons jugé qu’il était possible de mettre en place les dispositions qu’il contient, qui ne seront mis en place que progressivement parce qu’il faut faire quelques études pour savoir quels sont les impacts financiers ». Pour autant, Marc Lévy prévient que « les médecins ont déjà discuté de l’organisation d’un nouveau mouvement parce qu’il n’est pas question de s’arrêter là ». Interrogé sur la question, Jacques Raynal a indiqué ne pas s’inquiéter d’un nouveau mouvement de grève.

Article précedent

Un premier vol Air France annulé par la grève

Article suivant

Football – Coupe de France : François LETEXIER, une pointure au sifflet

4 Commentaires

  1. Teina
    10 novembre 2017 à 16h22 — Répondre

    Je trouve très très très grotesque et anachronique que les médecins grévistes viennent en réunion administrative et de concertation syndicale avec leur blouse blanche. Ont ils peur que les ministres ne puissent pas les reconnaitre sans leur tenue hospitalière ? Pourquoi ne poussent ils pas le ridicule à son extrême en venant en réunion de concertation avec leur stéthoscope autour du coup?

  2. Chaval
    11 novembre 2017 à 5h25 — Répondre

    Définition de grotesque : Ridicule, qui prête à rire.
    Définition d’anachronique : Qui est déplacé à son époque, désuet, périmé.
    Ils viennent avec leur tenue de travail, où est le problème ? Qu’est ce qui est grotesque dans leurs tenues ? Où est l’anachronisme ? Soyons sérieux et ne disons pas n’importe quoi.
    Ils sont médecins et on les surnomment souvent dans le langage populaire « Les blouses blanches »

  3. Tiare 1
    11 novembre 2017 à 5h52 — Répondre

    Les grévistes d’EDT Engie ont bien enfilé leur bleu de travail, pour les hommes tout du moins,où ça pose problème?.Le fait que les médecins revêtent leur blouse blanche te dérange à ce point?Tu aurais sans doute préféré Teina,qu’ils se présentent face aux deux ministres en couches culottes, histoire de montrer que ce sont des personnes immatures,des gâtés pourris et que le motif de leur grève n’avait aucune raison d’être?
    Il y a comme une petite pointe de racisme dans ton commentaire, tu ne crois pas?

  4. Taumatahiro
    14 novembre 2017 à 9h50 — Répondre

    Effectivement comme Teina je désapprouve le fait qu’ils viennent en blouses blanches- d’abord pour une question d’hygiène le milieu hospitalier regorge de petites bestioles merci de ne pas les transporter (c’est un manque de respect). Ensuite ils voulaient probablement impressionner leur vis-à-vis: ils n’avaient pas besoin de cela, la preuve…

Laisser un commentaire

PARTAGER

Les praticiens signent la fin de la grève à reculons