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Un sondage sur les évasan internationales

Comment améliorer la prise en charge sociale et humaine des malades et de leurs accompagnateurs lors des évacuations sanitaires en France et en Nouvelle-Zélande ? Une question que se pose l’assemblée de la Polynésie française, qui a lancé une mission d’information sur le sujet en octobre dernier. Avant de rendre son rapport, elle veut recueillir des témoignages. Un sondage est disponible en ligne et accessible via Facebook.

Départ vers l’inconnu, barrière de la langue, moyens financiers réduits… Pour certaines familles, les évasan « ne se passent pas comme on le souhaiterait, surtout pour les personnes qui viennent des îles », rapporte Élise Vanaa, membre de la mission d’information sur les évacuations sanitaires internationales. L’assemblée met de côté l’aspect médical pour se concentrer sur le « volet affectif, humain et social pour le patient et pour sa famille », précise Armelle Merceron, qui mène la mission avec Jules Ienfa. L’idée est de savoir ce qui marche et ce qu’il faut améliorer dans la prise en charge des évasanés, à partir du moment où la décision est prise de les envoyer se faire soigner en France ou en Nouvelle-Zélande jusqu’à leur retour chez eux. La mission a été lancée en octobre dernier et avant de rendre leur rapport, les représentants veulent recueillir les témoignages d’anciens évasanés et de leurs accompagnateurs. Pour cela, ils ont décidé de se tourner vers Internet et les réseaux sociaux, raconte Armelle Merceron.

La consultation publique est ouverte depuis ce vendredi matin et accessible via la page Facebook de l’assemblée et via le site de l’assemblée. Le questionnaire est rapide, anonyme et confidentiel. Les évasanés et les accompagnateurs peuvent le remplir en français ou en tahitien et de la place leur est réservée à la fin du questionnaire pour faire leurs propositions. Parmi les améliorations qui pourraient être apportées au dispositif actuel, Élise Vanaa suggère de faire appel aux étudiants polynésiens pour rendre visite aux malades qui ne sont pas soignés à Paris.

D’autres problèmes ont été constatés en matière de communication entre les différents intervenants et organismes qui prennent en charge les patients. Ce constat ainsi que les propositions d’améliorations seront compilés dans le rapport de la mission d’information, qui doit être rendu d’ici début mars. Pour cette raison, la consultation publique est express : ceux qui veulent témoigner doivent le faire avant le 31 janvier.

Chaque année, environ 700 personnes sont évasanées en France ou en Nouvelle-Zélande, et les deux tiers d’entre elles sont accompagnées. Un chiffre qui ne diminue pas malgré l’achat de matériel par l’hôpital de Taaone. C’est donc « un sujet de société qui va rester, d’où l’intérêt de faire le point et d’améliorer les choses », fait remarquer Armelle Merceron.

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2 Commentaires

  1. 22 janvier 2018 à 6h11 — Répondre

    Je n’ai pas été encore confronté à ce problème, mais il semblerait aux dires de certains que les possibilités de destination (Fr ou Nz) et l’accompagnement par sa famille, soient très différents selon son statut et ses relations…Est-ce une réalité ?

  2. colonne
    22 janvier 2018 à 15h34 — Répondre

    Bonjour il faut que la personne soit bien accueilli à Paris et quel soit en confiance des le départ et pour les provinces aussi confiance accueil et surtout les familles d’accueil qui soit chaleureux
    avec nos malades sur tout la CPS les accompagnent financièrement .
    Surtout bien informé des le départ de TAHITI et peut-être des personnes de connaissance
    Merci radio 1

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