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Une association pour inciter les jeunes à aller voter

Près d’une dizaine de jeunes étudiants proches du Tavini mais revendiquant le pluralisme politique de leurs membres ont décidé de lancer l’association « We’re not sheep » (« On n’est pas des moutons », NDLR) pour inciter les jeunes à se mobiliser pour le second tour et les pousser à aller voter « quel que soit le parti politique ».

« We’re not sheep », traduisez : « On n’est pas des moutons ». C’est le nom de l’association dévoilée mercredi à l’occasion d’une conférence de presse dans les jardins de l’assemblée par une poignée de jeunes étudiants, pour certains proches du Tavini mais revendiquant le pluralisme politique de leurs membres. Leur objectif principal : « éveiller la conscience politique des jeunes». L’association ambitionne surtout de faire baisser le nombre des abstentionnistes au fenua. Après avoir constaté la faible participation du premier tour des territoriales, Turatahi Le Caill, lui-même fils d’un candidat du parti bleu ciel aux territoriales, explique : « on s’est réveillé et on a pris conscience que cela n’allait pas et qu’il fallait qu’on se bouge ».

Un « concert-débat » avec le député et candidat Tavini, Moetai Brotherson, est organisé jeudi soir à Faa’a. Et si cet évènement aura lieu non loin du QG du Tavini, les jeunes affirment être « issus de différents partis politiques ». Pour Christina Oto, étudiante en BTS assurance : « on a tous des convictions différentes et ce n’est pas pour autant qu’on ne peut pas former une équipe ». Mais malgré ce « réveil » de leur conscience politique, ces jeunes ne se sentent pour autant pas prêts à s’investir en politique, comme l’explique Hina Kohumoetini, étudiante en droit.

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4 Commentaires

  1. Tico
    2 mai 2018 à 19h15 — Répondre

    C’est bien que des jeunes aient des initiatives de ce genre (en espérant que cela ne soit pas manipulée par un quelconque personnage ou parti). En effet, il faut que ces jeunes s’expriment et disent ce qu’ils pensent par leur vote, quel qu’il soit, par affinité ou par défiance, par du rouge, de l’orange, du bleu ou même aucune couleur, mais de le faire. Car comme dit l’adage: »Qui ne dit mot, consent », et ceux qui ne voudront toujours pas voter en étant convaincu que cela ne sert à rien, ne devront tacitement pas se plaindre et assumer.
    Il est vrai que s’abstenir de voter est une forme de défiance ou de désaccord avec un système ou des candidats, mais si l’on veut resté dans cette optique, je reste convaincu que le vote blanc l’est plus encore, car ne pas voter peut être interprété comme du « m’en foutisme », à l’inverse du vote blanc même s’il n’est pas « comptabilisé » au final et reste de portée symbolique. Et lààààà, sur cette notion on peut philosopher trèssssss longtemps, bref.
    Mais ceci dit, c’est valable pour tous les abstentionnistes, jeunes, moins jeunes ou dans la fleur de l’âge…

  2. marania
    3 mai 2018 à 7h28 — Répondre

    Tu es bien le fils de monsieur LE CAILL … BRAVO jeune homme et BRAVO Maman Maurea et Papa HEINUI d’avoir pour enfant un jeune motivé qui a de l’ambition …

  3. marania
    3 mai 2018 à 7h31 — Répondre

    Tu es bien le fils de Monsieur LE CAILL …

    BRAVO jeune homme et aussi BRAVO à maman MAUREA et papa HEINUI de t’avoir pour enfant …
    Merci de vous intéresser à la politique …

  4. HEIAVA
    3 mai 2018 à 7h38 — Répondre

    FAAITOITO la jeunesse …

    Vous êtes la relève de demain …

    Quelles que soient votre parti politique , allez voter … exprimez vous dans les urnes …

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