Passion Car Audio a rassemblé samedi après midi à Vaitupa près d’une centaine de passionnés pour une assemblée générale. Ce collectif existe depuis le 10 mars dernier suite à la décision des autorités publiques d’« interdire l’installation de la sonorisation excessive dans les véhicules (voitures boum-boum) » le 2 mars lors de la deuxième réunion du Conseil de prévention de la délinquance. Une charte de bonne conduite à été adopté.

Les passionnés de gros sons affirment « ne pas être des délinquants » et trouvent « regrettable » que le « Pays et l’Etat aient fait du car audio le bouc émissaire » de la lutte contre les nuisances sonores. Pour montrer leur bonne volonté, les associations et professionnels devraient créer une fédération pour établir un lien avec les différentes autorités du Pays et de l’Etat. Samedi, l’unanimité des personnes présentes à la première assemblée générale du collectif Passion Car Audio a voté pour la mise en place d’une charte basée sur quatre principes : le respect des personnes, de l’environnement, des lois et la prévention et la lutte contre les comportements à risque. C’est qu’explique le porte-parole du collectif, Antonio Soares Pires.

Le collectif appelle les autorités à prendre exemple sur certaines communes où des lieux dédiés ont été attribués aux passionnés de car audio.

Teiki est un passionné du car audio depuis fort longtemps et il a investi plusieurs millions dans son matériel. Il affirme respecter la règlementation en vigueur et trouve dommage qu’il « soit pointé du doigt ».

Dès lundi des rendez-vous sont pris avec les élus de l’assemblée et le ministre de l’environnement Heremoana Maamaatuaiahutapu.