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Des rameurs, parmi lesquels le président du collectif « Nana sacs plastiques », sont tombés mercredi matin sur une immense nappe de gasoil dans le lagon entre le Motu de Arue et la passe de Taaone. « L’air était si chargé qu’il en était irrespirable », racontent-ils après avoir signalé la pollution à la Diren.

Colère des rameurs et membre d’associations de protection de l’environnement mercredi matin après une vaste pollution sur le lagon de Arue. Vers 6h30 entre le Motu de Arue et la passe de Taaone, six rameurs sont tombés sur une nappe de gasoil s’étalant sur une centaine de mètre. Des rameurs qui n’arrivaient même plus à respirer au dessus de cette nappe d’essence, vraisemblablement causée par la vidange d’une embarcation. Le président du collectif « Nana sacs plastiques », Moana Van Der Maesen, faisait partie des rameurs.

Les rameurs ont signalé immédiatement la pollution à la Direction de l’environnement (Diren) et au Yacht club de Arue. Moana Van Der Maesen regrette de ne pas avoir pu prendre la scène en photo ou de ne pas avoir pu identifier le bateau pollueur. Il se dit « choqué » et appelle le public à dénoncer massivement ce type de comportement.

Contactée, la Diren explique qu’un navire du Yacht club s’est rendu sur place en milieu de matinée pour procéder à des constatations et des prélèvements. Mais la nappe s’était visiblement déjà dispersée ou déplacée : « S’il s’agissait de kérosène, c’est un liquide qui s’évapore rapidement. C’est difficile de retrouver les pollueurs ».

La Diren recommande donc aux usagers de prendre des photos de ces pollutions en mer ou dans les rivières et de « tenter d’identifier la source » de la pollution pour faciliter ses enquêtes.