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Vent de fraîcheur sur le Hura Tapairu avec Ia Ora te Hura

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Lors de la troisième soirée du Hura Tapairu, samedi soir, la troupe de Reiarii Rochette et Poerani Germain, Ia Ora Te Hura, a concouru dans la catégorie Tapairu. Les danseuses ainsi que l’orchestre se sont donnés à fond et on a assisté à une prestation très prenante, tant dans la chorégraphie que dans les costumes. Un bon vent de fraîcheur sur scène et une ovation du public venu nombreux.

Pas moins de sept groupes de danses ont foulé, samedi soir, la scène du Grand théâtre de la Maison de la culture à l’occasion du Hura Tapairu. Depuis le début du concours, une troupe passe chaque soir en catégorie Tapairu et tous les autres en catégorie Mehura. Le format des prestations n’est d’ailleurs pas le même. En effet, le spectacle du Tapairu dure entre 20 et 30 minutes, alors que le Mehura ne dure que 4 à 6 minutes maximum. Et si le timing n’est pas respecté, l’huissier présent tous les soirs attribue une pénalité.

Samedi, c’était donc au groupe Ia Ora Te Hura, dirigé par Reiarii Rochette et Poerani Germain, de « voler de ses propres ailes ». En effet, si c’est la toute première prestation du groupe au Hura Tapairu, la grande partie des danseuses connaissent déjà ce concours pour y avoir déjà participé avec d’autres groupes. Cela pourrait donc paraître facile, mais détrompez-vous. Ça n’a pas été de tout repos, confie Reiarii Rochette.

Reiarii Rochette explique que ce projet a engendré beaucoup de stress, parce qu’elle savait qu’elle allait devoir affronter de grands groupes. Mais le défi était lancé. Même si ces dernières semaines, elle n’est pas arrivée à trouver le sommeil. Elle concède qu’heureusement que Poerani Germain était à ses côtés, pour lui prêter main forte.

La chef de groupe de Ia Ora Te Hura a fait, elle-même, le casting des danseuses et des musiciens. « Nous sommes allés les pêcher, on n’a pas fait d’annonces sur les réseaux sociaux et ils nous ont suivi facilement. Cela csest vraiment très bien passé ».

L’histoire du spectacle évoque « Tetuahutia, la femme ari’oi exclue » car elle attendait un enfant qui était « voué à une mort certaine ». Ceci parce que seules les ari’oi étant des ari’i avaient le droit d’enfanter. Reiarii Rochette confie avoir opté pour ce thème parce qu’elle se souvient qu’en 2006, alors qu’elle dansait avec Marguerite Lai, un court métrage sur Te Ari’oi Vahine avait été chorégraphié par Moana’ura Teheiura. Ce souvenir est resté gravé dans sa mémoire.

La troupe Ia Ora Te Hura a été particulièrement applaudie par le public venu nombreux samedi soir. Malgré cela, Reiarii Rochette préfère garder les pieds sur terre. Elle est restée concentrée davantage sur la prestation que sur le public.

Ces nuits perturbées dues au stress ont en tous cas payé, puisque jusqu’à présent, de tous les groupes qui ont concouru pour la catégorie Tapairu, Ia Ora Te Hura a apporté un formidable vent de fraicheur dans sa danse.

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