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Vincent Dubois : « Mes compétences d’avocat au service de la Polynésie »

À l’approche du premier tour des législatives, Radio 1 et Tiare FM vous aident à découvrir ou redécouvrir chacun des 27 prétendants à la députation. Portrait du candidat du Tahoeraa dans la 3ème circonscription, Vincent Dubois.

Âgé de 35 ans, Vincent Dubois est avocat. C’est auprès de Me François Quinquis qu’il a commencé sa carrière en 2007 après avoir fait ses études en métropole (maîtrise de droit public) et en Angleterre (maîtrise de droit privé). Depuis cinq ans, il est associé fondateur du cabinet FenuaAvocats. Vincent Dubois a notamment défendu Henri Haiti dans l’affaire de l’assassinat du touriste allemand, Stefan Ramin, et Rere Puputauki, dans l’affaire du naufrage du Tahiti Nui IV et de la disparition du journaliste Jean-Pascal Couraud. C’est son beau-père, Gaston Flosse, qui l’a lancé en politique, il y a trois ans. Il a figuré sur la liste de Jean-Paul Tuaiva aux municipales de 2014, à Punaauia. Quelques mois plus tard, en septembre, Vincent Dubois est élu sénateur, mais son élection est invalidée par le Conseil constitutionnel en février 2015. Ses premières victoires, c’est sur des terrains de rugby que Vincent Dubois les a obtenues : demi-finaliste du championnat de France universitaire en 2006 avec Paris II, il a participé aux Jeux du Pacifique aux Samoa, en 2007. Il a aussi pratiqué le football pendant de nombreuses années. S’il est élu député, Vincent Dubois assure qu’il mettra son activité d’avocat « en sommeil pour (se) consacrer à (son) mandat ».

Portrait chinois :

Si j’étais un animal : Une fourmi, ouvrière, qui travaille simplement mais efficacement pour la collectivité. L’intérêt général passe toujours avant l’intérêt personnel. C’est ma conception d’une bonne politique : chacun doit apporter sa pierre à l’édifice, pour le bien commun.

Si j’étais un événement : Le Heiva – tous les Polynésiens rassemblés pour célébrer leur culture, leur histoire, leurs langues, leur amour de la danse et des chants… pour célébrer la vie tout simplement !

Si j’étais un lieu : Les bras de mes filles (jumelles de 2 ans) – c’est auprès d’elles que je me ressource et que je trouve la force et l’inspiration nécessaires à mon engagement politique. Leur naissance a totalement changé ma perception des choses, ma vision de notre société.

Si j’étais une légende politique : Je n’ai pas la prétention d’être une « légende » politique, mais simplement de faire mon travail correctement. La population n’est pas en recherche de légendes en politique, elle attend simplement des politiques qu’ils soient fidèles à leurs engagements et qu’ils agissent de manière concrète et efficace. Maintenant, si je dois choisir un « modèle » politique, je dirai Winston Churchill ou Barack Obama.

Mon livre de chevet : Depuis bientôt deux ans, j’essaie d’apprendre le tahitien et donc j’ai avec moi en permanence mon dictionnaire tahitien-français ! C’est difficile, mais je m’accroche. Sinon Le Comte de Monte-Cristo (Alexandre Dumas) ou Le Château de ma mère (Marcel Pagnol).

Mon film / ma série immanquable : En ce moment, il faut évidemment voir le dernier Moana (Vaiana) de Disney, et en plus en reo Maohi ! C’est juste magnifique ! J’espère que d’autres suivront, car c’est un moyen parfait et plus facile pour transmettre la langue tahitienne aux enfants.

Mon mentor : Mes parents, d’abord. Puis Gaston Flosse en politique. C’est lui qui m’a donné la chance de pouvoir mettre mes compétences juridiques au service de la population.

Ma devise : Un pour tous, et tous pour un !

Ce qui me révolte en politique : La lenteur du système et le temps perdu au détriment de la population. Il faut certes un temps pour la réflexion, mais à moment il faut prendre des décisions et avancer. On perd trop de temps à palabrer !

La raison de votre engagement en politique : La situation du Pays qui est alarmante, et face à laquelle je ne peux rester inactif. Le vrai but du politique, c’est simplement de tenter d’améliorer la vie quotidienne de nos concitoyens. L’objectif est de donner à nos enfants un départ meilleur que n’a été le nôtre. Leur offrir un meilleur avenir ; qu’ils puissent s’épanouir dans leur foyer, dans leur travail, dans leur passion, dans leurs activités culturelles, associatives ou sportives. Mon engagement, c’est d’abord de s’efforcer d’apporter un bien-être collectif, en luttant contre les inégalités sociales et économiques.

Ce que vous détestez en politique : L’approximation, le manque de sérieux et de rigueur. Le manque de travail. Le non-respect des engagements pris.

La valeur qui vous décrit le mieux : Il faudrait demander à mes proches…! Je dirais peut-être la fidélité – fidèle à ma famille, à mes amis, à mon parti, à mes engagements politiques et à mes convictions personnelles.

La citation qui vous ressemble : « Il faut d’abord savoir ce que l’on veut, il faut ensuite avoir le courage de le dire, il faut ensuite l’énergie de le faire », Georges Clemenceau.

Situation familiale : En couple, avec deux filles (jumelles) de 2 ans… J’ai beaucoup de chance : tout en double !

 

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1 Commentaire

  1. MATA
    31 mai 2017 à 13h47 — Répondre

    Mais c’est pas au Tahoeraa que tu oeuvreras pour l’intérêt général…d’autant que la situation du Pays on la doit à ton président du parti qui a oeuvré en tant que bon communiste et a tout fait pour maintenir la population dans une ignorance totale. Aujourd’hui on paye les pots cassés. Vive la démocratie, vive la république. STOP CORRUPTION

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