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Viol à Perpignan : le mensonge de Lola

Selon des experts psychiatriques, le discernement de Lola était aboli au moment des faits dénoncés. © Capture Facebook

Selon des experts psychiatriques, le discernement de Lola était aboli au moment des faits dénoncés. © Capture Facebook

REBONDISSEMENT – Lola a avoué à son avocat avoir menti, à l’issu d’une garde à vue En raison de son état psychiatrique, les plaintes vont être classées.

L’INFO. Les policiers doutaient de la version de Lola. A l’issue de sa garde à vue, la jeune femme, qui assurait avoir été violée à Perpignan devant des témoins inactifs au début de l’été, a reconnu devant son avocat avoir menti sur son agression. Ce qu’elle n’a pas toutefois pas reconnu face au procureur.

« Incohérences dans ses déclarations ». « Elle a fait cet aveu à son avocat après sa sortie de garde à vue », où les enquêteurs l’avaient placée pour l’entendre sur des incohérences dans ses déclarations, a indiqué le procureur de la République, Achille Kiriakides. « Nous étions déjà arrivé à cette conclusion aux vues des éléments que l’enquête avait permis de recueillir. Des éléments quant aux lieux, à l’heure des faits, des témoignages : le viol n’était objectivement et raisonnablement pas possible », a ajouté le procureur au micro d’Europe 1.

Son discernement « aboli ». Selon des experts psychiatriques, le discernement de Lola était « aboli au moment des faits dénoncés ». Conséquence, les plaintes pour viol et dénonciation de crime imaginaire vont être classées en raisons de son état psychiatrique, a annoncé le procureur. En théorie, ces délits sont passibles de 7.500 euros d’amende et de six mois de prison ferme.

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© CAPTURE D'ECRAN GOOGLE MAPS

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En pleurs, elle lance un appel à témoins. Le 25 juin dernier, vers 19 heures, la jeune femme, paniquée, avait appelé le commissariat. Selon son récit, la jeune femme avait été piégée dans une ruelle par deux hommes armés d’un couteau. L’un d’entre eux l’aurait alors violée, pendant que l’autre filmait la scène avec son portable. Peu après les faits, la jeune femme, avait lancé un appel à témoins dans les médias, afin de retrouver ses agresseurs. En pleurs, elle avait demandé qu’on arrête de passer les viols « dans les faits divers comme si ce n’était pas quelque chose de grave ». « Je suis là aussi pour dire à mes agresseurs que je ne lâcherai pas et qu’on finira par les retrouver », avait-elle dit, filmée aux côtés de son compagnon.

Un témoignage qui avait ému les habitants de Perpignan qui avaient, via une page Facebook, organisé une marche de soutien. Le 6 juillet, l’événement avait réuni 450 personnes, avec en tête de cortège Lola et ses proches. Une banderole indiquait : « je montre mon visage, montrez-nous le vôtre », à l’attention des agresseurs… qui finalement pourraient n’avoir jamais existé.

Source : Europe1

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