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Affaire Sofrecom : L’ex-éminence grise de l’OPT définitivement condamnée

© Cédric Valax

L’ancien « conseiller spécial » de l’OPT, Jean-Paul Pistolet, a été condamné définitivement à un an de prison avec sursis pour « complicité de favoritisme » dans « l’affaire Sofrecom » du marché de l’informatisation de l’OPT en 2004. La Cour de cassation a rejeté son pourvoi le 23 novembre dernier à Paris.

C’est le point final de l’affaire judiciaire de la « Sofrecom ». Le 23 novembre dernier, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi de l’ancien « conseiller spécial » de l’Office des Postes et Télécommunications (OPT), Jean-Paul Pistolet. L’ex-cadre de l’OPT est donc définitivement condamné à un an de prison avec sursis dans l’affaire du marché de l’informatisation de l’établissement par la société Sofrecom, ex-filiale de France Télécom aujourd’hui filiale d’Orange. Après une relaxe en première instance, Jean-Paul Pistolet et l’ancien ministre et président du conseil d’administration de l’OPT, Temauri Foster, avaient été condamnés en appel en 2015 respectivement à un an de prison avec sursis pour le premier et deux ans de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité pour le second dans cette même affaire. Les deux hommes ont été reconnus coupables d’avoir favorisé l’attribution du marché de 700 millions de Fcfp d’informatisation de l’OPT à la société Sofrecom en 2004. Une offre 30% plus chère que celle de ses concurrents et qui n’a jamais fonctionné à l’OPT même si elle a bien été payée. Temauri Foster avait choisi de ne pas faire de pourvoi. Jean-Paul Pistolet, à l’inverse, a tenté un recours devant la Cour de cassation. Cette dernière vient de valider en totalité le jugement de la cour d’appel de Papeete…