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Déconfinement en métropole : que retenir de l’intervention d’Emmanuel Macron ?

Le Président de la République s’est exprimé ce mardi soir à Paris, sur l’évolution des règles sanitaire en métropole. Le confinement, allégé dès samedi, devrait être remplacé par un couvre-feu le 15 décembre, qui sera levé avant le 20 janvier. Des règles qui ne s’applique a priori pas à la Polynésie. Le chef de l’Etat compte sur le vaccin pour la sortie de crise, mais il ne sera pas obligatoire. Avec notre partenaire Europe1.

Emmanuel Macron a commencé, comme lors de la plupart de ses allocutions depuis le début de la crise crise sanitaire, par une point sur les chiffres de l’épidémie. 1.005 malades du Covid-19 sont décédés au cours des dernières 24 heures dans les hôpitaux de métropole. La France franchit donc la barre symbolique des 50.000 morts du Covid-19 depuis le début de l’épidémie. Dans le même temps, le nombre de nouveaux cas reculent : moins de 5.000 nouveaux cas recensés en 24 heures, avec un taux de positivité des tests qui recule.30.622 personnes porteuses du virus étaient hospitalisées lundi (quelle que soit la gravité de leur état), soit moins que la veille (31.481). Le Covid-19 continue donc de reculer en France et le pic de la seconde vague est « passé ». Mais la baisse reste fragile. « Nous devons tout faire pour éviter une troisième vague », a prévenu le chef de l’État.

  • Un déconfinement en trois phases

Le président s’est une nouvelle fois adressé à la nation, mardi soir à Paris, pour desserrer un peu l’étau du confinement et fixer le cap pour les prochaines semaines : le chef de l’État a annoncé, dès samedi 28 novembre, l’ouverture de certains commerces non-essentiels fermé depuis le reconfinement du 29 octobre. Ils pourront ouvrir jusqu’à 21 heures. La limite de sortie de « une heure, un kilomètre » sera assouplie dès samedi  à « trois heures, 20 kilomètres ». Les cultes pourront reprendre « dans la stricte limite de trente personnes »​.

Si la décrue de l’épidémie continue, « le confinement pourra être levé le 15 décembre ». Les cinémas, théâtres et musées pourront rouvrir, mais les rassemblements et les événements festifs resteront prohibés. « Nous pourrons fêter Noël en famille », a expliqué Emmanuel Macron. Un couvre-feu sera mis en place de 21 heures à 7 heures du matin, hormis les 24 et 31 décembre. Ces deux jours-là, il n’y aura pas de regroupements possibles sur la voie publique. Si le chef de l’Etat a appelé à la prudence sanitaire, les rassemblements familiaux et amicaux seront donc bien possibles.  Les salles de cinéma, les théâtres et les musées rouvriront eux aussi à cette date. En revanche, « il me semble impossible d’envisager » une réouverture des stations de ski « pour les fêtes », a-t-il précisé.

L’étape suivante sera pour « le 20 janvier », si le nombre de contaminations se maintient en dessous de 5.000. La majeure partie des restrictions sanitaires pourront alors être levée. Ce n’est qu’à cette date que les salles de sport et les restaurants pourront rouvrir. Aucune date n’est, en revanche, fixée pour les bars et les discothèques. Les lycées pourront être « pleinement ouverts, avec la totalité des élèves » si le nombre de contaminations quotidiennes reste sous la barre des 5 000. Suivront, deux semaines plus tard, les universités.

  • Un renforcement des aides

À chaque annonce sanitaire son lot d’aides économiques : c’est presque une règle au niveau national. Les entreprises « qui resteront fermées administrativement » dans les prochaines semaines, comme les restaurants, pourront obtenir une aide correspondant à 20% de leur chiffre d’affaires annuel, au lieu des 10.000 euros déjà proposés, a indiqué mardi Emmanuel Macron. Sont notamment concernés « les restaurants, les bars, les salles de sport, les discothèques, tous les établissements qui resteront fermés administrativement, quelle que soit leur taille. Des aides qui ne s’appliquent pas, jusqu’à preuve du contraire, à la Polynésie.

  • Pas de « vaccination obligatoire »

Le chef de l’État s’est refusé à rendre obligatoire la vaccination contre le coronavirus. Il a indiqué que la vaccination débutera dès fin décembre-début janvier, en commençant par les personnes âgées et les « personnes les plus fragiles ». Il a également indiqué que « nous devons être plus contraignants » avec ceux qui sont porteurs du virus. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait annoncé plus tôt dans la journée un contrat avec la société américaine Moderna pour fournir jusqu’à 160 millions de doses de vaccin contre le Covid-19. C’est le sixième contrat conclu par l’UE avec un laboratoire pharmaceutique.

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