A l’occasion de la journée nationale de réflexion sur le don d’organes, l’association Un don de vie organise lundi une journée festive à l’hôpital de Taaone. L’objectif est d’inciter les futurs donneurs à prévenir leurs proches s’ils souhaitent, ou non, faire don d’un rein à leur décès.

Depuis le 8 octobre 2013, date de la première greffe rénale effectuée en Polynésie, 15 opérations du même type ont pu être réalisées au centre hospitalier de la Polynésie française. Trois d’entre elles sur des donneurs vivants, les autres grâce à six personnes en état de mort cérébrale. A l’heure actuelle, il n’y a que dans ces deux cas de figures que les services médicaux du Pays sont en mesure d’effectuer l’opération. Dans les cas de mort encéphalique, c’est à la famille de la victime de donner, ou non, son accord. Mais comme l’explique Carine Domelier, infirmière à la coordination des prélèvements d’organe et membre de l’association Un don de vie, la plupart de ces familles refusent par ignorance de la volonté du défunt. C’est la raison pour laquelle l’association souhaite inciter la population à se positionner sur le don d’organe et à le faire savoir à l’entourage.

Tout au long de la journée de ce lundi, l’association se tient à votre disposition dans le hall du centre hospitalier de Taaone pour vous renseigner sur le don de reins. Une animation festive sera proposée avec un spectacle de danse marquisienne des concerts et des expositions artisanales. A noter que 90 personnes restent encore en attente d’une greffe rénale en Polynésie française. On estime qu’ils seront plus de 150 d’ici la fin de l’année.