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Légalisation du paka : l’association Vivre Sans Drogue monte au créneau

Légalisation du paka : l’association Vivre Sans Drogue monte au créneau © DR

Si le Tavini Huiraatira brandit la question de la légalisation du pakalolo comme enjeu électoral, cela n’est pas au goût de tout le monde. Les premiers concernés ? Les associations de prévention, qui dénoncent un désaveu de la classe politique dirigeante, et demandent aux autres partis de se prononcer.

Pour l’association Vivre Sans Drogue, le pakalolo est un fléau social qu’il ne faut pas négliger. Selon un sondage qu’elle a réalisé en 2009, auprès de 1038 lycéens, 42% d’entre eux fument du cannabis.

Les résultats du sondage réalisé par l’association sont tout de même à prendre avec prudence puisqu’ils n’indiquent pas la fréquence de consommation, ni la quantité absorbée. A noter que le Tahoeraa Huiraatira a répondu à la demande de Jacqueline Lienard, en rappelant via communiqué sa vive opposition à la légalisation du pakalolo, ou de toute autre drogue.

Une consommation qui est donc de plus en plus banalisée, comme nous l’explique Jacqueline Lienard, présidente de l’association Vivre Sans Drogue :

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1 Commentaire

  1. tupai
    14 novembre 2012 à 8h53 — Répondre

    le tavini ne demande pas la légalisation, c’est impossible, c’est une compétence d’état, qui refuse, donc déjà, grosse erreur des antis
    le paka est un phénomène qui ne peut être ignoré et mérite une autre réflexion
    un article du quotidien Le Monde du 20 juillet 2012 nous informe que dans les commissariats au contact régulier avec le phénomène cannabis, les policiers n’envoient plus le « délinquants » chez le juge (tout cela prend du temps et coûte cher pour aucun résultat), ils préfèrent disribuer les contraventions: au lieu de coûter de l’argent, ça en rapporte
    mais il y a au delà une réalité: la lutte contre la cannabis reste un échec d’où une inflexion de dirigeants vis à vis de cette consommation
    par exemple, les états du Colorado et de Washington aux USA ont régularisé l’usage du paka: résultat, ces américains cessent d’alimenter les caisses des narco mexicains
    il y a une autre réflexion à mener pour une plus grande tolérance vis à vis de cette consommation que personne ne pourra supprimer et interdire
    d’autres pays sont sur la même réflexion
    que pouvons-nous faire chez nous ? la marge de manoeuvre est réduite, c’est la raison de ce souhait du tavini pour un débat ouvert à tous : comment concilier réalité (la conso paka) et « ordre » public ? ce n’est as une vaine question, il faut sortir de l’hypocrisie qui règne sur cette question

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