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Les nuisances sonores coûtent chères

Brouette « boum -boum » (illustration) © DR

Ce jeudi 27 décembre, une vingtaine de jeunes rassemblait à Pueu, au PK 8.500 en bordure de la RT 03 à Taiarapu Est, font la fête. Enervé par le bruit, le voisinage sollicite ardemment la police municipale locale pour faire cesser les nuisances.

Vers 20 heures, une brigade de la police municipale se présente sur les lieux. Les officiers demandent que soit baissé le son qui sort d’une brouette « boum -boum ». Le propriétaire de l’improbable chaine hifi s’exécute et baisse le son.

Mais voilà, peu de temps après leur départ, les policiers sont à nouveau sollicités pour les mêmes faits au même endroit. Ils interviennent alors une seconde fois, mais ne sont pas entendus.

Ils parviennent tout de même à obtenir l’identité du fauteur de trouble et rédige un rapport qu’ils transmettent à la brigade de gendarmerie de Taravao. Trois gendarmes et 4 policiers municipaux se présentent au domicile du briseur de silence, l’interpellent et saisissent la fameuse brouette.

Entendu pour les faits de trouble à la tranquillité d’autrui par agressions sonores, une composition pénale est délivrée au propriétaire.

Nous vous rappelons qu’en cas de délit, le montant de l’amende peut monter jusqu’à jusqu’à 1 789 976 Fcfp et être accompagné d’une peine allant jusqu’à un an d’emprisonnement.

Source : Gendarmerie Nationale

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