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Pour la Journée mondiale de la vue, l’association Mata hotu no Porinetia inaugure son nouveau local

Les non-voyants de Polynésie disposent désormais d’un nouveau local qui va héberger l’association Voir ensemble – Mata hotu no Porinetia. Un local où seront dispensées de nombreuses formations, telles que l’informatique, l’apprentissage du Braille, la couture, la généalogie et aussi la culture maraîchère.

C’est une journée « deux-en-un » qui se tient ce vendredi dans les nouveaux locaux de l’association Voir ensemble – Mata hotu no Porinetia. D’une part c’est la Journée mondiale de la vue et d’autre part, ce vendredi marque ll’inauguration du nouveau local de l’association, avenue du Régent Paraita.

Un local ou de nombreuses formations seront dispensées, telles que l’informatique avec un logiciel de synthèse vocal, l’apprentissage de l’écriture Braille, la couture, la généalogie mais aussi la culture maraichère car l’association dispose dans son jardin d’un potager, comme l’explique à notre micro Diego Tetihia, président de l’association.

En 2016 la population des non-voyants en Polynésie se montait à 500 et comme les handicapés moteurs, ils déplorent la difficulté à se déplacer dans les rues de la capitale, « même s’il y a eu des améliorations » reconnaît Diego Tetihia.

Quant à la possibilité de parcourir Papeete avec des chiens guides d’aveugles afin d’éviter les pièges de la rue, ce n’est pas pour tout de suite, à en croire Diego Tetihia, « c’est très difficile d’avoir des chiens guides, cela demande du temps et de l’argent. »

Les nouvelles technologies apportent énormément d’améliorations pour certains handicaps, qu’en est-il pour les aveugles ? Selon Henriette Kamia, présidente de l’association Huma Mero, si les assistants vocaux « c’est formidable », pour autant l’apprentissage du Braille reste indispensable.

 

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