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Continuité territoriale : le témoignage d’un évasané de retour au fenua

Il était à Paris pour une lourde opération à l’Institut Gustave Roussy. Arrivé samedi soir à 23h30 par le troisième vol de continuité territoriale, qui a également acheminé 15 tonnes de fret médical, il est à présent confiné avec sa femme dans un studio étudiant à Outumaoro. Il a raconté son voyage de retour à Radio1, et rend hommage aux personnels de la Délégation de la Polynésie française à Paris.

Arrivé le 9 mars à Paris pour une hospitalisation le 23 mars et une intervention le 24, Frédéric est sorti de l’hôpital le 2 avril, et il a pu effectuer sa convalescence en région parisienne, confiné chez un membre de sa famille.

« J’aurais du prendre le vol d’avant, celui du 22 avril, mais malheureusement lorsque nous avons fait, mon épouse et moi-même, le test covid-19, on n’a pas eu de chance, ils n’ont pas pu lire notre test, il était inexploitable, donc on a été obligés d’en refaire un autre et donc on a pris le vol suivant. »

 Ils ont embarqué samedi matin sur le Tetiaroa d’Air Tahiti Nui, dans un aéroport Charles-de-Gaulle quasiment désert. Selon le Haut-commissariat, ils étaient 33 évasanés, plus leurs accompagnants, ainsi que des personnels soignants. De quoi avoir un certain confort sur ce vol, dit-il.  En revanche, certains des bagages n’ont pas pu faire le voyage : les soutes étaient pleines de fret, et les passagers n’ont su qu’au dernier moment qu’ils ne pourraient pas mettre de bagages en soute. « Il a fallu acheter au dernier moment trois petites valises qui prennent 10 kilos, un peu compliqué avec le 1er mai, » dit Frédéric, qui explique que c’est la Délégation qui a conservé certains des bagages des passagers, avec l’espoir de les expédier par l’un des prochains vols.

« Huit heures et demie de vol depuis Charles-de-Gaulle, puis une heure d’escale  technique à Pointe-à-Pitre, mais on n’a pas pu descendre de l’avion pour des raisons sanitaires, bien entendu, et ensuite douze heures et demie pour arriver à Papeete. » Frédéric raconte l’arrivée à Papeete, et le transfert dans un studio étudiant tout neuf :

Frédéric rend hommage aux personnels de la Délégation de la Polynésie française à Paris, notamment l’agent de la CPS qui est sur place.

Ce troisième vol de la continuité territoriale a permis de ramener près 15 tonnes de fret pour un volume de 120 m3. Ce sont essentiellement des produits pharmaceutiques et des équipements médicaux commandés par l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale (ARASS), pour le traitement des pathologies.

Le départ du prochain vol de continuité territoriale est prévu le 7 mai prochain.

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Répondeur de 6:30, le 04/05/2020

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