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Coût de la vie : l’APC invite la population à se prononcer sur l’importation et la distribution

© Radio 1

L’Autorité polynésienne de la concurrence a lancé vendredi une consultation publique sur l’avis relatif aux mécanismes d’importation et de distribution en Polynésie. Plus de 70 questions doivent permettre à l’APC de se forger un avis sur les raisons du coût aussi élevé de la vie au fenua, et de rendre cet avis en septembre prochain. Radio 1 a rencontré le président de l’APC, Jacques Mérot.

Vendredi, l’Autorité polynésienne de la concurrence a mis en ligne une consultation publique relative à l’avis sur les mécanismes d’importation et de distribution en Polynésie. Une auto-saisine faite par l’autorité en 2016 mais qui, faute de temps, avait été un peu mise de côté. Il s’agit en fait de comprendre les raisons du coût particulièrement élevé de la vie en Polynésie. Selon les chiffres de l’ISPF, en 2016 les prix étaient plus élevés en moyenne de 38,5 % par rapport à la métropole. Mais pour quelles raisons ? L’isolement de la Polynésie et les coûts de transport… mais pas seulement. C’est l’objet du travail réalisé par le service d’instruction de l’APC qui arrive aujourd’hui à son terme, explique le président de l’Autorité polynésienne de la concurrence, Jacques Mérot.

Ainsi,  77 questions sont posées sur différents thèmes : l’acheminement des produits, la réglementation des importations, la règlementation des prix, la structure du secteur de l’importation et de la distribution, et enfin les barrières à l’entrée, au développement et à l’information.  L’intégralité du circuit est donc passée au crible : prix du fret, les principaux pays importateurs, l’aconage, les barrières tarifaires, les quotas agricoles, les taux de TDL (taxe de développement local), les pratiques commerciales… Après avoir reçu certains acteurs économiques du Pays, le service d’instruction estime qu’un avis plus large de toutes les personnes concernées, soit tous les Polynésiens, lui permettra de se forger un avis. Une consultation avait déjà eu lieu pour l’avis sur les PPN ou encore les médicaments.

Des études similaires ont été réalisées dans les autres pays d’Outre-mer, notamment en Nouvelle-Calédonie, permettant notamment une évolution des réglementations. Les recommandations prises ensuite par le collège de l’APC pourraient permettre d’apporter des pistes de changements, importants pour les budgets les plus modestes.

L’avis de l’Autorité polynésienne de la concurrence pourrait être rendu au mois de septembre.

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1 Commentaire

  1. Pitou
    18 juin 2019 à 7h26 — Répondre

    Je pense que réduire le prix des éléments nécessaires tels que les fruits, légumes locaux et importé serait essentiel à toutes la population sur la réduction des maladies résultant de la malbouffe donc les frais médicales et tout ce qui s’y rapporte.
    Mais également sur un bien être globale car bien dans son corps bien dans sa tête.

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