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Création d’une équipe médicale d’urgence polynésienne avec l’OMS

©CP/Radio1

Un atelier organisé les 7 et 8 décembre par le ministère de la Santé, l’Organisation mondiale de la santé et l’association « Partage santé Pacifique » a posé les jalons d’une équite médicale d’urgence polynésienne agréée par l’instance internationale. Sa mission : intervenir en renfort des services de santé locaux en cas de catastrophe sanitaire, où qu’elle se déclare dans la région du Pacifique Sud, au fenua mais aussi chez nos voisins.

Cédric Mercadal, le ministre de la Santé, explique que lors de la 15e réunion des ministres de la Santé du Pacifique qui s’est tenu en septembre dernier à Tonga, l’OMS a fait part de « la nécessité d’avoir des équipes qui puissent intervenir de manière coordonnée » et de l’absence d’équipes francophones dans ce cadre. Les professionnels de santé polynésiens volontaires ont toujours été au rendez-vous des urgences internationales, comme aux Tonga après l’éruption volcanique et le tsunami en 2022 ou aux Samoa lors de l’épidémie de rougeole en 2019. Mais ces événements ont permis de constater des différences de méthodologie et des barrières de langue avec les 12 autres équipes d’urgences déjà formées par l’OMS dans la région. « On recherche davantage d’efficacité dans nos interventions », dit le ministre, que ce soit en Polynésie ou dans les pays voisins.

La Polynésie se rapproche donc de l’OMS, qui va envoyer des formateurs au cours des prochains 18 mois pour structurer cette équipe médicale d’urgence. La première session a eu lieu les 7 et 8 décembre à Papeete et rassemblé une dizaine de professionnels de santé volontaires, issus notamment de la Direction de la santé, du CHPF et de l’Arass. Mais les suivantes, espère le ministère, intégreront aussi des volontaires du secteur privé à ces formations entièrement gratuites.

L’OMS fournit un cadre qui va au-delà de ces personnels : une équipe médicale d’urgence mobilise non seulement des soignants, mais aussi des logisticiens, des comptables, des cuisiniers…, explique Cédric Mercadal. La Polynésie veut « prendre une place plus importante au niveau régional » dans l’Organisation mondiale de la santé, en cohérence de la démarche avec la plus grande implication régionale souhaitée par le gouvernement.

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