A la veille de l’échéance du préavis de grève déposé à la direction des Transports terrestres, la dernière réunion de négociation a tourné court lundi après-midi entre la confédérations A Ti’a i Mua, la Fraap, la direction des Transports terrestres et le ministère des Transports. La grève doit donc débuter mardi matin sur les cinq sites de la direction.

Cinq jours après le dépôt d’un préavis de grève à la direction des Transports terrestres, révélé la semaine dernière par Polynésie la 1ère, une ultime réunion de négociations a été tentée lundi après-midi à 16 heures dans les locaux du ministère de tutelle, le ministère de l’Equipement de René Temeharo.

Mais la réunion entre les représentants de la confédération syndicale A Ti’a i Mua, de la fédération syndicale Fraap, de la direction des Transports terrestres et du ministère a rapidement tourné court. Les syndicats ont claqué la porte après moins d’une heure de discussion -un « monologue du ministère », selon Jean-Paul Urima de la Fraap-, estimant que le gouvernement n’était pas prêt à négocier.

La grève était donc inévitable lundi soir. Elle doit être effective à partir de minuit. Mardi matin, les sites de la direction générale des Transports terrestres, les sections permis de construire, cartes grises, les sites du passage des épreuves pratiques du permis de conduire et l’antenne de Raiatea peuvent être touchées par le mouvement social.

Rappelons que les syndicats dénoncent principalement le « management » de la nouvelle directrice des Transports terrestres, Florida Lai, nommée en septembre dernier. Une directrice qui n’est autre que l’épouse du directeur de cabinet du ministre de tutelle et qui cristallise la contestation syndicale.