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Jac Keita et Mana System : la musique pour se « libérer », le live pour partager

Le chanteur et compositeur sénégalais a tissé des liens à distance avec des artistes polynésiens pendant le Covid. Aujourd’hui, il est à Tahiti pour pousser plus loin leur collaboration aux sons reggae, rock et hip-hop, et surtout pour s’exprimer sur scène. Après une première jam session hier, deux live de Jac Keita et Mana System sont prévus ce vendredi et ce samedi.

La crise Covid n’a pas fait qu’isoler et éloigner. Certains, chez les artistes notamment, one en profiter pour s’essayer à de nouvelles collaborations. Des collaborations à distance pour le chanteur et compositeur sénégalais Jac Keita qui, dès 2020, était en recherche de nouveaux projetx depuis la Thaïlande où il réside. Et la recherche fait le tour de la planète : son manager l’a mis en contact, depuis la Belgique, avec des musiciens polynésiens. Il échangera bientôt des messages et surtout des sons avec le batteur Mike Bernardino, le bassiste Yannick Mapu, ou Patrick Lalandec (photo) au clavier et à la guitare. Jazzy, groovy, sons africains ou plus rock… À distance, Jac et Mana System, le nom du collectif, expérimentent des rythmes, des couleurs musicales, et « trouvent leur son », plutôt reggae avec des featuring. « L’essentiel c’est de se faire plaisir » insiste le Sénégalais qui est aussi percussionniste et guitariste.

Sept morceaux sont enregistrés et diffusés, bien d’autres sont en projet et Jac Keita, que la musique a déjà fait voyager de New-York à Bogota en passant par Munich ou Paris, est arrivé voilà quelques jours à Tahiti, pour jouer, enfin, dans le même studio que ses nouveaux collaborateurs musiciens. Et surtout pour se produire sur scène : « c’est le live qui fait vivre, pas financièrement, mais en tant qu’artiste. J’ai besoin d’être sur la scène, de faire mon travail, de toujours rêver, de toujours faire des choses qui me plaisent, explique le chanteur qui compose en français et en wolof. On a créé quelque chose à distance mais là, on concrétise ».

Objectif, donc, enchaîner les scènes, et pousser plus loin le projet. « Dans trois mois ou quatre mois, on veut faire encore du live ici et pourquoi pas sortir un EP », explique Jac Keita qui « sent qu’il y a quelque chose de vraiment bien » à développer avec les Polynésiens, et qui promet déjà de revenir début 2023. En attendant les sessions s’enchaînent : « On bosse pratiquement toute la journée, on dort trois heures par jour, ceux qui ont du travail prennent des congés, rigole le Sénégalais. Il y a une belle énergie ».

Côté scène, après une première jam session hier soir à la brasserie Hoa, un passage plus acoustique au restaurant La Plage est programmé ce vendredi, avant un concert « avec tout le groupe et tous les watts », de nouveau à la brasserie Hoa de Fare Ute, ce sera samedi soir.

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