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La délinquance baisse grâce à la vidéosurveillance

La vidéosurveillance de Pape’ete a un nouveau centre opérationnel au sein de la DSP, inauguré ce mercredi. Depuis l’installation des caméras de surveillance à Pape’ete, la délinquance a diminué. Les forces de l’ordre peuvent « anticiper sur les éventuels actes ou événements » et plus encore « le délinquant (…) sait qu’il a une chance sur deux de se faire choper ».

Le Haut-commissaire, le commissaire de police ainsi que les tavana de Papeete et de Pira’e ont inauguré la salle d’information et de commandement de la Direction de la sécurité publique (DSP). « C’est le cerveau, indique le commissaire Mario Banner,  toutes les informations vidéo, les informations de Paris, des services de l’État ou de la police municipale convergent tous vers ce centre ». Un centre d’ailleurs opérationnel 24 heures sur 24 et qui a pour objectif principal de sécuriser au mieux le centre ville, et surtout de faire en sorte que les forces de l’ordre  réagissent au plus vite lorsqu’un évènement malheureux se produit en ville « et surtout de pouvoir anticiper sur les éventuels actes ou événements », dit Mario Banner.

En effet, pour l’instant toutes les vidéos de surveillance de Pape’ete sont transmises en direct sur les écrans situés à la DSP, et prochainement ce seront celles de Pira’e. Coût total des travaux, plus de 31 millions de Fcfp, pris en charge en partie par le ministère de l’Intérieur et la Direction des systèmes d’information et de communication (DSIC).

A Pape’ete, 26 caméras de surveillance ont été mises en place. Le secrétaire général de la commune Rémi Brillant rappelle que les premières ont été installées lors de la 17ème édition de la coupe du monde de beach-soccer en 2013 : « On était prêt à accueillir cet événement dans la ville. 10 000 personnes tous les soirs de match, c’est énorme ».

« Le délinquant (…) sait qu’il a une chance sur deux de se faire choper »

Rémi Brillant assure que ce dispositif de vidéosurveillance « vient en appui des actions sur le terrain et cela permet même d’anticiper par rapport aux déplacements des individus (…). C’est pour prévenir et diriger nos muto’i aux bons endroits ».

Mario Banner souligne le fait qu’un policier municipal puisse travailler en collaboration avec la police nationale dans leurs locaux : « il connaît bien les quartiers et sait exactement comment réagir, et ce sera un apport pour la sécurité à plein temps (…). Et cela permet d’avoir plus de conjonction dans la gestion des événements. »

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