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Le jury attend « l’excellence » au Hura Tapairu

Hura Tapairu 2015 - visuel - Light

La 11ème édition du Hura Tapairu se déroulera du 26 novembre au 5 décembre au Grand Théâtre de la Maison de la culture. La compétition donne l’occasion à des petites formations de se présenter sur une scène et aux grandes formations de s’exprimer en dehors du Heiva. La période de compétition est accordée cette année avec la période de stage international de ori tahiti organisé par le Conservatoire artistique de la Polynésie.

Comme chaque année depuis 2004, le Hura Tapairu départagera les formations de danse traditionnelles dans différentes catégories : hura tapairu (otea et aparima), mehura (chansons), ori tahito tane et vahine (représentant les années 50-60 en danse). Une nouveauté cette année, annoncée au mois de septembre , le pahu nui qui donne de l’importance aux orchestres. Le jury sera assisté de deux spécialistes Libor Prokop, musicien, et Heremoana Urima, enseignant de percussions au Conservatoire et chef d’orchestre du groupe Hei Tahiti. Cette année, 25 groupes s’affronteront dans les différentes catégories pour tenter de remporter un prix. Parmi eux, Hei Rurutu, Hitireva, Tamariki Poerani, Honi Hei, Temaeva, Te Vahine Ori No Matairea… entre autre. Le jury accueille deux nouveaux membres, Kelly Terorotua, de Ori I Tahiti et Oscar Tereopa, danseur et ra’atira de Pupu Tuhaa Pae. A fil des années, les jurés n’ont pas baissés leurs attentes et attendent « l’excellence » comme l’indique, Matani Kainuku, président du jury depuis cinq ans.

Le Hura Tapairu a aussi vocation de formation puisque des groupes se créent juste pour le concours. Ce qui permet la formation des jeunes générations. En lien avec cet objectif de formation, les dates des stages internationaux de ori tahiti ont été décalées. Elles coïncident maintenant avec les périodes du Heiva et du Hura Tapairu. Une façon de donner une visibilité à la danse traditionnelle aux passionnés étrangers. Depuis 2009, les stages ont accueilli 326 danseurs, dont beaucoup de Japonais. Ces stages sont une façon de pousser les étrangers à venir se former à la source même du ori tahiti. Ces danseuses deviendront par la suite « des ambassadrices de la danse », comme l’explique Frédéric Cibard, chargé de communication du Conservatoire artistique de Polynésie.

Une exposition-vente artisanal d’objets en lien avec le ori tahiti se fera dès 16 heures dans le hall du Grand théâtre. Des clés USB de 44 Go seront vendues. A l’intérieur, des images du Hura Tapairu de 2011, 2012 et 2013, ainsi que l’intégralité de la 10ème édition. Les billets sont en vente à la Maison de la Culture.

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