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L’épreuve de surf des JO 2024 à Teahupo’o définitivement validée par le CIO

La commission exécutive du Comité International Olympique a validé le programme des Jeux de Paris 2024. Le surf est confirmé comme une discipline additionnelle, et la compétition sera bien organisée à Teahupo’o. « La Polynésie devient officiellement une collectivité hôte des Jeux de Paris 2024 », s’est réjoui le gouvernement.

Skateboard, escalade, surf et breakdance… En plein effort de rajeunissement des Jeux, le Comité international olympique a confirmé, en comité exécutif ce lundi, ces quatre « sports additionnels » au programme de Paris 2024. Les trois premiers seront déjà présents aux JO de Tokyo, reporté à juillet prochain. Le breakdance, testé avec succès aux Jeux olympiques de la jeunesse, sera la grande nouveauté de l’édition 2024. Ces intégrations ne sont pas des surprises, puisque le comité d’organisation des Jeux de Paris avait clairement pris position dans ce sens. Et même déjà choisi les sites qui accueilleront ces épreuves dans quatre ans. Ainsi le skate et le breakdance prendront une place de choix sur l’esplanade de la Concorde, l’escalade sera organisée à la lisière de Paris au Bourget et le surf, comme cela avait été annoncé par le comité, aura lieu sur la vague mythique de Teahupo’o, à Tahiti.

Le président Édouard Fritch, le ministre en charge des sports Heremoana Maamaatuaiahutapu, et les membres du gouvernement se sont « félicités » de cette « décision tant attendue », dans un communiqué. « Cette validation définitive entérine le choix de la tenue des épreuves de surf olympiques en Polynésie française qui devient officiellement une collectivité hôte des Jeux de Paris 2024, écrit le Pays. Ainsi le site de Teahupo’o devient site hôte officiel des Jeux de Paris 2024″.

Moins d’athlètes, moins de médailles, plus de mixité

Le CIO semble bien décidé à reconquérir la jeunesse en ouvrant la porte à ces sports « urbains » ou de glisse. Mais pas question de surcharger le programme des Jeux. « Limiter le nombre total d’épreuves est un élément clé pour freiner la croissance du programme olympique ainsi que les coûts supplémentaires », estime le comité. Tokyo, de ce point de vue, fait figure de mauvais élève, avec un record de 339 médailles d’or qui devraient être distribuées, contre 306 à Rio. Paris devrait marquer l’effort de lutte contre cette inflation, avec 10 épreuves en moins (329).

Principale discipline perdante : l’haltérophilie, dont la fédération internationale est marquée par de multiples affaires de corruption et de dopage. Quatre épreuves supprimées, moitié moins d’haltérophiles présents… la sanction est lourde. La boxe, autre discipline rongée par les scandales, perd aussi plusieurs médailles dans la redéfinition des catégories de poids. Le CIO veut réduire le nombre de participants aux Jeux, qui va passer de 11 092 à Tokyo à 10 500 à Paris. Et surtout l’instance est bien décidée à atteindre la parité parmi les athlètes. Raison pour laquelle les autres demandes d’intégration, portant notamment sur l’aviron de mer et le parkour, ont été rejetées, et que les 8 nouvelles épreuves dans des disciplines existantes remplacent des évènements plus qu’elles n’en ajoutent. Ce sera le cas des courses mixtes en voile, des épreuves de « slalom extrême » en canoë, qui remplaceront le traditionnel « sprint » de cette discipline… Ou du 50 kilomètres marche pour homme qui disparait du programme au profit d’une épreuve de marche sportive mixte « à déterminer ».

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