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Les agents communaux de Faa’a montent au créneau

Après la réouverture temporaire de la RT1 mercredi matin, c’est un collectif des agents communaux de Faa’a qui a décidé de relancer le blocage de la route jeudi matin à 5 heures. Un blocage levé à 10 heures à la demande du maire Oscar Temaru pour autoriser de nouveau temporairement la circulation.

Le collectif de 422 agents de la commune insiste pour « faire la distinction entre le groupe politique d’Oscar Temaru avec l’initiative du conseil municipal et l’initiative des agents », comme l’explique le porte-parole des agents, Vatea Heller, également vice-président de la confédération des syndicats des agents communaux (Cosac). Il estime que les réponses apportées aux revendications d’Oscar Temaru sur le FIP et le CGCT ne sont pas satisfaisantes.

La circulation est donc toujours ouverte temporairement sur la RT1, en attendant les décisions qui devraient être prises jeudi soir au cours de la réunion publique organisée par Oscar Temaru et son conseil municipal. A deux jours du premier tour de la présidentielle, Vatea Heller assure qu’il ne s’agit pas de « politique politicienne », mais de « politique sociale ».

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3 Commentaires

  1. Taaroa
    20 avril 2017 à 16h40 — Répondre

    Voilà où mène le laxisme des représentants de l’état. L’école du crime.

  2. Tunui
    21 avril 2017 à 10h42 — Répondre

    En fait, la commune de Faa’a a une bonne situation financière. Le rapport de la CTC sur la situation de la commune montrait qu’elle dormait sur une réserve d’un milliard de FCFP en 2001. Fin 2010, l’excédent cumulé de fonctionnement (donc les bénéf. accumulés) étaient de 868 MF.

    Par contre, la CTC relevait que malgré cette cagnotte, les services publics n’étaient pas à la hauteur (eau potable, déchets avec la polluante décharge de St Hilaire et assainissement).

    En fait, la mairie n’assurait pas ses missions.

    Alors, quand arrivent les riverains de Hotuarea pour se plaindre que rien n’est fait depuis des décennies, tavana se décharge sur le Pays et l’Etat (« j’ai pas de sous! », « c’est l’Etat qui donne pas les sous pour l’aéroport! » « C’est la faute au Pays qui a baissé le FIP »).

    Bon, ben, quand il était peretiteni, Tavana n’a pas augmenté à 25 % le FIP. De toute façon, il s n’en avaient pas besoin, puisque la CTC a relevé que l’argent, la commune en a, mais ne le dépense pas pour ses habitants.

    Quant à l’aéroport, il paie une taxe importante à la mairie. La taxe sur la consommation électrique. C’est vrai qu’il n’y a pas la taxe communale sur l’aéroport, mais la taxe sur l’électricité, elle n’existe pas en France. Alors, l’un dans l’autre pas sûr que la commune y gagne.

    Surtout que ces taxes versée à la mairie via EDT pour la consommation électrique de l’aéroport représente 30 millions de FCFP par an.

    Donc, quand tavana dit : « J’ai que les soucis avec l’aéroport, pas les avantages! » Ils oublient toutes les entreprises qui paient l’impôt sur la consommation électrique et qui constituent sa principale ressource fiscale. Sans parler des emplois créés sur sa commune.

    Alors, pour être cohérent malgré ces mensonges, tavana a dit : « mais je suis solidaire : je vais faire quelque chose pour avancer les choses et avoir les sous pour vous aider à hotuarea »

    Et là, il voit polynésie 1ère et le barrages en Guyane. Et il se dit : « top, ils ont des sous en bloquant, haaviti, va faire pareil! ».

    Bref, sur le fonds, c’edt du chalala pour ignorant. Et sur la forme, même pas d’imagination!

    Tsss!

    Aue!

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