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Festival Ono’u : 3000 m2 de fresques et des grands noms du street-art

Des oeuvres de Case maclaim, Guido Van Helten et Insane51. ©D.R.

Le festival polynésien de street-art revient pour une huitième édition « spécial océans » à partir du 10 mai. Au programme, une gigantesque fresque qui va « transformer » une résidence OPH de Papeete, la légende de la conque qui va s’afficher sur l’ancien Géant Casino de Puna et un détour par Makatea. L’édition marque aussi le retour des invités internationaux : l’Allemand Case Maclaim, le Grec Insane51 et l’Australien Guido Van Helten seront de la partie.

Huit ans déjà et Ono’u n’en finit pas de grandir. Le festival polynésien de street-art, une fois de plus organisé avec le soutien de l’OPH, mais aussi la Délégation pour la prévention de la délinquance et de la jeunesse, aura lieu du 10 au 5 juin, à Tahiti, mais aussi Makatea. Moment fort de cette nouvelle édition : la « transformation complète » de la résidence OPH Luine, toute proche de Prince Hinoi au niveau d’Office One. 2000 mètres carrés, de fresque au total, en intérieur et en extérieur, avec comme thématique – en plein Blue Climate Summit – la protection des océans, de la biodiversité ainsi que les légendes polynésiennes. Ce projet, baptisé Te ao ninamu est un défi « hors norme » a demandé, outre l’investissement financier « majeur » de l’OPH, beaucoup de travail en amont, et une adhésion – voire une participation – de tous les habitants de la résidence. « À ma connaissance, c’est le plus grand projet stree-art insulaire dédié aux océans », explique Sarah Roopinia, fondatrice et organisatrice du festival.

Si Te ao ninamu devrait être inauguré dès le 20 mai, Ono’u ne sera pas terminé. Les street-artists s’attaqueront au Géant Casino de Punaauia, un bâtiment qui a longtemps été au centre des discussions et polémiques, sur le thème de la légende de la conque sacrée. Entre le 28 mai au 5 juin, c’est à Makatea que s’exporte le festival pour une fresque historique du côté du quai Temea’o.

3D et photoréalisme

Parmi les artistes qui travailleront – et travaillent déjà – sur ces projets, six talents locaux – Rival, Ravage, Richard Barri, Sarah Viault, Pierre Motahi et Tearii Flohr – mais aussi trois signatures internationales. Sont attendus en cette fin de semaine l’Allemand Case Maclaim, le Grec Insane51 et l’Australien Guido Van Helten, tous reconnus dans le monde entier pour leurs innovation en matière de fresque « 3D » – certaines se regardent avec des lunettes – ou de photoréalisme. Tout le défi consiste à accorder et coupler les styles et les créativités, reprend Sarah Roopinia.

Un fresque récente de Rival, Sarah Viault, Richard Barri et Tearii Flohr au Foyer des jeunes travailleurs de Pirae.

 

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