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Cronos se lance dans les NFT, l’art virtuel

Cronos-Opensea

©La dernière NFT de Cronos, intitulée Māfatu.

Bienvenue dans un monde virtuel ! Cronos a fait ses premières œuvres NFT, visibles sur Opensea, une place de marché virtuelle. NFT ou « non-fungible token » sont des données valorisées, représentant un objet numérique, identifié grâce à une blockchain. Pour Cronos, artiste multidisciplinaire, il s’agit de s’exprimer sur un nouveau médium.

Après une première série de NFT « mintée » sur la plateforme Opensea, Cronos vient de remettre une nouvelle œuvre sur le net : un cœur palpitant dans lequel se dessine un crâne. Bienvenue dans un monde virtuel, assez nouveau pour la Polynésie française : les NFT. Ces « non-fungible tokens » en anglais, sont des données virtuelles, représentant un objet identifié grâce à la blockchain. Cronos ne poste pas mais « minte » une NFT. Ce terme anglosaxon « mint », qui signifie frapper (une monnaie) en français, est utilisé dans le secteur des cryptomonnaies et des NFT pour parler du processus de création.

Ainsi, après avoir sculpté, dessiné, fait de la sérigraphie, de l’acrylique… Hennessy Maraeauria alias Cronos, artiste multidisciplinaire développe sa gamme avec les NFT, un nouveau médium. « Je faisais beaucoup de dessins digitaux mais ça n’était pas exposé. Donc je ne les montrais pas. Grâce à ce nouveau médium, je peux les présenter, faire des œuvres animées et gagner ma vie en faisant ça. »

Pour lui, les NFT sont une révolution : « Auparavant, une œuvre d’art numérique n’était pas protégée, aujourd’hui, grâce à la blockchain, on sait exactement qui l’a créé et qui est son propriétaire. C’est un outil qui permet de contrer la duplication dans le digital. La blockchain apporte un contrat de possession. Quand tu transformes quelque chose en NFT, cela devient un bien digital. » Grâce à ces informations qui ne disparaissent jamais, selon Cronos, il est possible de rémunérer l’artiste sur chaque revente de l’œuvre, selon le pourcentage qu’il souhaite.

Cronos est un des rares artistes polynésiens à s’être lancé dans ce genre d’exposition, de travaux et de vente. Pour certains, c’est une mode pour des spéculateurs mais pour lui, les NFT feront partie de l’avenir de l’art et puis « c’est fun ! »

C’est en juillet que l’artiste, déjà intéressé par les cryptomonnaies, a commencé à travailler sur ses premières NFT. La collection regroupe une quinzaine d’œuvres : la version numérique de ces œuvres physiques. Pour se faire connaitre dans le milieu, il s’est créé un compte Twitter et a lancé un jeu pour faire gagner une de ses œuvres NFT. « Le monde du NFT est tout nouveau et je suis un inconnu car je suis de Tahiti. Avec ce concours, j’essaye d’attirer l’attention. » Ce nouvel outil lui permet de valoriser ses œuvres numériques et d’avoir aussi de nouvelles idées artistiques. Dernière NFT en date : celle du cœur rouge vif, palpitant, cachant un crâne d’où sortent des lianes vert fluo. Disponible donc sur la plateforme Opensea !

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Journal de 7h30, le 26/01/22

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