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Des voyages immobiles avec Au Vent des Îles

De l’univers d’une petite fille à la Nouvelle-Calédonie en passant par Tahiti pour finir en Papouasie-Nouvelle Guinée, la rentrée littéraire de la maison d’édition Au Vent des Îles vous fera voyager.

 « Les vacances sont finies, et l’idée c’est de voyager maintenant à travers les livres. » déclare d’emblée Christian Robert, créateur de la maison d’édition Au Vent des Îles qui pour cette rentrée littéraire propose quatre ouvrages. Un livre pour enfants, et trois autres destinés à un public plus mature. Lucile Bambridge nous explique ce choix.

Maeva Peint est un livre destiné aux tout petits à partir de trois ans. Maeva raconte l’histoire d’une petite fille qui n’aime pas particulièrement l’école et qui peint, peint sur tout ce qu’elle trouve. Rien ne lui échappe, elle peint sur des cocotiers, sur sa table d’école et sur tous les murs de Papeete. Illustré par Christine Davenier et écrit par Magdalena, auteure de la collection à succès  Je suis en CP, Maeva fera naître chez les bambins une fibre artistique.

Trois Femmes de Nicolas Kurtovitch, auteur néo-calédonien, est un recueil de nouvelles mêlant ses souvenirs, contes et réflexions poétiques à travers le parcours de trois femmes. Un chemin de vie parsemé de peines, de joies et aussi d’espoir.

La Vague de l’écrivaine Ingrid Astier, auteure de la trilogie noire, Quai des Enfers, Angle Mort et Haute-Voltige, est un roman noir qui se situe à Tahiti. A Teahupoo, plus précisément, la Mecque des surfeurs de gros. Ingrid Astier a passé quelques mois là-bas pour s’imprégner de la vague, de la beauté des paysages. Mais pas seulement, elle a aussi exploré la face cachée de Tahiti, celle que l’on ne montre pas aux touristes. Les quartiers dits difficiles avec leur quotidien et leurs trafics, dont celui de l’ice.

Ce livre sort à Tahiti avec une couverture illustrée par une photo de Tim Mc Kenna, célèbre photographe de surf, et au même prix qu’en France. Cette édition est uniquement disponible dans le Pacifique et est le fruit d’une cession entre la maison d’édition Les Arènes, première à l’éditer en France, et Au Vent des Îles.

Dernier ouvrage proposé par Au Vent des Îles, et non des moindres, Maunten de Drusilla Modjeska, auteure australienne. Il s’agit d’un pavé de 564 pages, « épique, ambitieux dans son ampleur et somptueux dans sa réalisation », selon le Canberra Times. Ce livre est une réflexion sur la société traditionnelle papoue en butte aux normes sociétales occidentales. Ce n’est pas un ouvrage d’ethnologie par et pour des ethnologues, mais la description d’un univers à la limite du réel et de l’imaginaire. « Tous les matins, la vieille femme escaladait la montagne, rangeait la lune dans son sac en ficelle, en sortait le soleil et l’accrochait dans le ciel pour illuminer et peindre la nature (…) » : suffisant pour avoir envie d’ouvrir les portes ou les pages d’un livre sur un monde que peu connaissent.

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