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Échange par voie de presse entre les médecins et la CPS

Le syndicat des médecins libéraux de Polynésie française avait fait part de ses inquiétudes concernant une conventionnement qui se faisait attendre, ce qui remettait en question les niveaux de remboursements. La CPS rassure : la prise en charge reste inchangée. 

Le syndicat des médecins libéraux de Polynésie Française a envoyé un courrier le 10 mai dernier, alertant sur un problème de convention entre la CPS et les médecins libéraux, « susceptible de désorganiser gravement à court terme le système de santé ». Le président du SMLPF, Didier Bondoux, écrivait qu’il n’existait plus aucune base législative pour l’application des tarifs des actes médicaux. « L’arrêté du 29 décembre 2020 a prolongé de manière transitoire les tarifs de remboursement des actes sur la base des tarifs de 2020 jusqu’au 1er mars 2021. Cet arrêté est devenu caduc à cette date. » Le syndicat s’inquiétait de voir un remboursement effectué sur la base des tarifs d’autorité (une base utilisée pour la prise en charge des soins ou actes médicaux effectués par un professionnel non conventionné) et donc de voir des patients « hésiter à consulter » ou encore de devoir rembourser des trop perçus depuis le 1er mars. Par ailleurs, le syndicat dénonçait une CPS qui « ignore totalement depuis des années les représentants des médecins ».

Quelques jours plus tard, au tour de la Caisse de prévoyance sociale d’envoyer un communiqué pour répondre aux médecins, rassurant les ressortissants sur « les conditions et les modalités de prise en charge de leurs soins de santé qui restent inchangées ». « En effet, la reconduction de la convention destinée à organiser les rapports entre la Caisse de prévoyance sociale et les médecins libéraux a été approuvée par le conseil des ministres le 18 mars 2021. De même, la Caisse a proposé de reconduire à l’identique les tarifs d’honoraires des actes dispensés par les médecins libéraux en 2020, pour l’année 2021. » Mais l’application de ces tarifs est soumise à l’approbation du conseil des ministres et donc à des délais administratifs « incompressibles ». Mais la CPS affirme : « Les actes dispensés par les médecins libéraux restent remboursés selon les modalités du tiers payant et sur la base des tarifs d’honoraires de 2020, actuellement appliqués. »

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