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Fritch signe une lettre aux Polynésiens avant la grève

À quelques jours du début de la grève générale lancée par l’intersyndicale pour demander le retrait du projet de loi sur les retraites, le président du Pays a adressé jeudi soir une lettre ouverte aux Polynésiens pour expliquer « pourquoi il y a urgence » à réformer le système. Édouard Fritch demande aussi à la population de faire un « effort » pour sauver le régime des retraites, en précisant que le gouvernement ne lui « demande pas de payer plus, (mais) de travailler un peu plus longtemps, comme c’est le cas partout dans le monde ».

C’est par le biais d’une lettre ouverte, publiée sur la page Facebook du Tapura, que le président du Pays a choisi de s’exprimer à quelques jours du début du mouvement de grève lancé par l’intersyndicale pour protester contre la réforme des retraites. Édouard Fritch rappelle tout d’abord qu’il y a « urgence », que « le régime de retraite n’est plus assuré si nous ne faisons rien », et qu’il y a déjà eu trois ans de « discussions avec les partenaires sociaux ». Le président du Pays dit avoir été « choqué » par les discours des représentants syndicaux, « parce qu’ils ne disent pas la vérité et ils cherchent à manipuler l’opinion ». Il leur reproche ensuite d’avoir « décidé de puiser dans les caisses de la retraite pour boucher le trou de l’assurance maladie », il y a une dizaine d’années. Cela a fragilisé la caisse de retraite, selon le président du Pays. Elle a commencé à être en déficit en 2009 et « dans un an, nous aurons totalement épuisé les réserves, ce qui veut dire qu’on ne pourra même plus payer les retraités actuels », affirme Édouard Fritch. Ce système de compensation entre régimes n’est donc pas concluant, estime le président du Pays, qui dénonce la volonté des syndicats de « faire des économies sur les dépenses de santé pour financer les retraites ».

À la fin de sa lettre ouverte, Édouard Fritch demande à la population de faire un effort. « Le gouvernement ne vous demande pas de payer plus. Le gouvernement vous demande de travailler un peu plus longtemps, comme c’est le cas partout dans le monde », ajoute le président du Tapura. « Ce n’est pas dans la rue que nous sauverons les retraites », conclut Édouard Fritch.

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10 Commentaires

  1. 2 mars 2018 à 17h40 — Répondre

    Et si vous cotiser aussi comme tout le monde, vous tous qui travaillés à l’Assemblée que vous êtes toujours en train de parler pour faire des projets pour la Polynésie cotiser aussi la Caisse de la CPS et qu’ont ra vous demander un prêt c’est vite fait bien fait et qui va rembourser la population

  2. Passou ça
    2 mars 2018 à 17h58 — Répondre

    Qu’est que la réforme de la retraite viens faire dans la réforme de la PSG.
    Tous ceux qui perçoivent des revenues, indemnités, gratifications devraient cotiser à la retraites.
    On devrait peut-être imposer aussi aux entreprises de souscrire pour leur employés à une retraite complémentaire. La tranche B est une retraite complémentaire que les bas revenus ne peuvent cotiser.
    Voilà quoi…..

  3. Passou ça
    2 mars 2018 à 18h16 — Répondre

    Le pourcentage et le plafond tranche À ont augmenté en 2018. Pas beaucoup. Mais comme certains aiment à le dire, les petits ruisseaux font de grande rivière…. enfin quelque chose comme ça….Ca ia le commentaire on vous demande pas de payer plus mais de cotiser plus longtemps….. E hoa aera toi Président…..

  4. Bonno
    3 mars 2018 à 5h23 — Répondre

    CST sensée être provisoire on est toujours entrain de payer et en plus ça augmente, on n’a même plus envie d’évoluer dans nos carrière parce que ça profite à la CST maintenant, vous demandez de cotiser plus longtemps parce que vous avez utiliser l’argent des retraités pour payer autre chose comment vous faire encore confiance, on va cotiser plus longtemps et vous allez utiliser l’argent comme bon vous semble (caisse maladie, surement que cet argent sert aussi à payer les indemnités des retraités de la CPS qui sait, il faut arrêter de faire n’importe quoi avec notre argent, vous exagérez et maintenant vous voulez encore qu’on fasse des efforts …où va t-on. Bon courage Monsieur le président vous restez quand même un bon président, c’est pas pour autant qu’on va voter contre vous, vous faites de votre mieux mais faut pas exagérer, bon week end

  5. Teahi
    3 mars 2018 à 6h44 — Répondre

    He he he
    Ua kata te moko
    .
    Dites moi…
    A qui appartient les comptes bancaires de votre CPS…à macron ou à fritch ?
    ou bien à eux noa ha…
    .
    Hey, tu vas prendre ta retraite xpf pour faire QUOI ? Te faire soigner ailleurs que sur mon kaiga…
    Qui es tu, mon ami ?

  6. tam
    3 mars 2018 à 11h50 — Répondre

    La Polynésie française avec Saint Martin, sont les outre-mers français dont la classe politique est la plus corrompue…(Source: Transparensy international.org). Hahaha!! et le gouvernement demande aux polynésiens de faire un effort! Pas question pour les 57 représentants et le gouvernement de cotiser à la CPS… Mea ma montrez l’exemple au peuple avant de lui demander de faire des efforts!

  7. RAINA
    4 mars 2018 à 8h39 — Répondre

    Si le pays remboursait ses ponctions démesurées à la cps, ce serait un acte courageux… Il faut des actes volontaristes, pas de langue de bois.

  8. nicolle
    4 mars 2018 à 14h51 — Répondre

    Bonjour je suis d’accord avec la réforme sauf pour 38 ans de cotisations et 62 ans mais où où où pas et merci .

  9. nicolle
    4 mars 2018 à 14h54 — Répondre

    Il faut que les patentés cotisent aussi a la retraite pas seulement pour la maladies .Car quand ils ont 60 ans reçoivent le minimum vieillesse sans jamais avoir cotisé ( 80 000 fcp ) qui payent ?

  10. MATA
    6 mars 2018 à 14h20 — Répondre

    Pour quelqu’un qui a été dans les différents gouvernements et bras droit du parti politique de la place depuis plus de 30ans, votre lettre semble dénuée de sens sachant votre maîtrise du dossier de la CPS et votre inaction voire votre passivité pendant toutes ces années. Il aura fallu être sur le trône pour devoir faire face à ces propres démons. Que Dieu garde le peuple de la révolution à venir à cause de ces cols blancs rayés.

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