ACTUS LOCALESSPORTS Gener’action Pacifique : un tournoi régional sportif pour les moins de 18 ans Vaitiare Pereyre 2024-02-27 27 Fév 2024 Vaitiare Pereyre Initiée par la Polynésie, cette rencontre réunira une délégation de sportifs du fenua, de Nouvelle-Calédonie, et de Wallis-et-Futuna. Au total, 190 jeunes rugbymen, rameurs et volleyeurs s’affronteront du 1er au 5 avril sur le Caillou. Un projet chiffré à 7,5 millions, visant à occuper la jeunesse en lui offrant la possibilité de se fixer des objectifs sportifs. Un « investissement » qui en vaut la peine selon Nahema Temarii, la ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Prévention contre la délinquance qui a mis le COPF à contribution sur cet événement, qu’elle voit aussi comme une bonne manière de préparer « l’élite sportive de demain ». Gener ‘action Pacifique. Ce mardi Nahema Temarii, la ministre des Sports, a présenté officiellement ce projet dont elle parle depuis novembre, après son retour des Jeux du Pacifique de Honiara. Annoncé à l’époque comme un rendez-vous jeunesse, calé sur le concept des journées de sport et de sensibilisation du même nom et organisées régulièrement à Tahiti et dans les îles, il prend finalement une tout autre dimension. Il s’agit désormais d’un projet « diffèrent mais avec le même public cible », explique la ministre qui a troqué la formule de base de cette rencontre pour un tournoi sportif. Au total, cette première édition rassemblera 190 jeunes (63 par délégation) issus du va’a, du volley et du rugby. Un choix restreint qui s’explique par le court délai dont disposaient les trois collectivités pour organiser ce meeting régional, spécialement dédié aux jeunes de moins de 18 ans. Un public jeune, que les fédérations ont du mal » à stimuler » : ce cadre va leur permettre de se fixer un objectif et donc de les occuper. « Le fait de porter les couleurs de son pays, chez cette population va faire toute la différence », insiste encore Nahema Temarii qui parle d’un projet transversal avec un impact social mais aussi sportif. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2024/02/GENERACTION-PACIFIQUE-1.wav Car ces trois disciplines n’ont pas été choisies par les autorités par hasard, puisqu’on les retrouve au programme des Mini Jeux et des Jeux du Pacifique qu’il faut préparer « avec cette jeunesse qui est l’élite de demain ». Sur ce projet qu’elle souhaite biennal, elle a tenu à associer le COPF. Car elle en est persuadée, le fait de favoriser les échanges régionaux ne peut que rehausser le niveau des sportifs. Un travail sur le long terme qui devrait créer une synergie entre les pays de la région. La ministre a notamment évoqué les performances des Calédoniens qui restent un cran au-dessus des Tahitiens lors des Jeux. Concernant les Wallisiens elle parle d’un « accompagnement pour redynamiser la pratique sportive » en souffrance depuis la crise Covid. Pour Louis Provost, le président du COPF, qui a déjà conclu dans le passé des partenariats avec la Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna mais aussi le Vanuatu, ces confrontations sont une aubaine, en sachant que les Mini Jeux de 2025 intégreront les jeunes de moins de 18 ans. « Ça va permettre aux fédérations d’aller chercher les jeunes, de les former et de les faire performer pour pouvoir bien lutter contre les pays adverses », précise le président du COPF qui voit lui aussi ce projet comme une manière de préparer les Jeux du Pacifique de 2027. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2024/02/GENERACTION-PACIFIQUE-2.wav Le coût de cette rencontre s’élève à 7,5 millions. Un investissement possible grâce notamment à l’augmentation de 16 % de l’enveloppe dédiée aux subventions des associations jeunesse et éducation populaire et de celle des sports qui est passée de 99 millions à 140 millions. À noter enfin que les autorités parlent déjà d’organiser la deuxième édition, en 2026 au fenua, avec une liste de disciplines plus élargie pour se rapprocher au maximum de ce qui se fait lors des rencontres régionales. En attendant, en marge du tournoi, différentes réunions institutionnelles sont prévues avec la Nouvelle-Calédonie. L’occasion d’échanger sur des sujets tels que la gestion des infrastructures, mais aussi sur l’organisation de la filière de haut niveau, autre sujet de taille qui fait débat dans le monde sportif local depuis plusieurs années déjà. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)