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Grève générale : le gouvernement ne lâche pas tout, les syndicats non plus

Discussions entre le gouvernement et les syndicats du samedi 20. ©Présidence

Les négociations sur le protocole d’accord entre le gouvernement et les syndicats se sont poursuivies samedi de 10 heures à 18 heures. Les éléments abordés sont le financement et la gouvernance de la PSG, la revalorisation du SMIG, ou encore l’obligation vaccinale. Les discussions reprennent ce lundi à 16 heures.

Après trois jours de négociations, jeudi, vendredi puis samedi, les représentants syndicaux et le gouvernement semblent se rapprocher d’un compromis sur les premiers points abordés, mais les négociations peuvent durer « jusqu’à mardi à minuit » rappelle Cyril Le Gayic, de la CSIP. Pas question de précipiter ls choses avant l’éventuelle grève générale annoncée pour le 24 novembre. Ce samedi de 10 heures à 18 heures, les débats ont porté sur la gouvernance de la PSG, sur la revalorisation du Smig, sur le dialogue social et sur la TVA sociale présentée par le gouvernement pour financer notamment le remboursement des prêts de la CPS.

Retraites, assurance maladie, SMIG et TVA sociale : Les syndicats dans le dialogue

L’un des éléments qui sont encore à discuter pour Cyril Le Gayic, c’est la création d’une caisse unique pour l’assurance maladie. « Pourquoi pas, mais pas question de se mélanger avec les bénéficiaires du RSPF concernant la retraite » répond le représentant CSIP. Selon lui, ce serait injuste puisque ces derniers  ne cotisent pas et ont quand-même droit à une « retraite ». Il réclame donc la gestion paritaire de la retraite entre les employeurs et les syndicats.

Ils étaient arrivés avec la demande d ‘augmenter le Smig de 4%. En réponse le gouvernement annonce 2% de plus au 1er janvier 2022 puis 1% de plus au mois de juillet selon l’évolution du coût de la vie. Un compromis, une avancée qui semble convenir plus ou moins sans être définitive. Autre élément ayant figuré à l’ordre du jour, l’intervention en Polynésie d’un agence métropolitaine, qualifiée sur les contrôles d’hygiène, de sécurité, et les conditions de travail en entreprise.  Les représentants syndicaux ne s’y opposent pas formellement même si Patrick Galenon pointe l’origine de la proposition au sein du patronat.

Enfin la TVA sociale, taxe à la consommation, a également fait partie des discussions. « Elle ne s’appliquera pas aux PPN (produits de première nécessité). Cette TVA sociale, de 1,5%, est l’un des moyens qui permettra de financer durablement la maladie, l’allocation vieillesse (moni ru’au) et de faire baisser les cotisations maladies » explique le communiqué.

Le gouvernement explique tenter de prendre en compte les demandes sans pour autant bousculer l’équilibre financier. Les discussions « reprendront lundi 22 à 16 heures » indique la présidence.

Les discussions de samedi entre les syndcats et le Pays ont duré de 10 heures à 8 heures, avec une coupure déjeuner. ©MB/Raio1

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