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Jacquie Graffe encore et toujours

Les colistiers de Jacquie Graffe exultent à l'annonce des résultats © Vaite URARII PAMRUN

Les colistiers de Jacquie Graffe exultent à l’annonce des résultats © Vaite URARII PAMRUN

Avant même que les résultats ne soient annoncés officiellement, la population de Paea scandait déjà le nom de son tavana sortant Jacquie Graffe. Et lorsqu’enfin les derniers chiffres sont arrivés, c’était l’apothéose chez les militants qui ont laissé exploser leur joie en s’embrassant sans retenue. Près de 40 ans que leur candidat est maire. Jacquie Graffe et sa liste obtiennent 3124 voix, soit 25 sièges au conseil municipal.

Titaua Joquel,  adjointe au maire, a dédiée cette victoire à son tavana absent ce dimanche. Pour elle, la population a renouvelé  sa confiance en l’équipe sortante, tout simplement parce qu’elle a « confiance« .  La victoire était gagnée d’avance, et elle « n’a jamais douté, et on ne doute encore pas de nous. On est là pour travailler avec tout le monde, pour la population. »

Sans détour, Titaua Joquel, avoue que la mairie de Paea est Tahoeraa puisque « le maire est le président de la fédération Tahoeraa de Paea et le restera« .

Tuihani recalé…

Bon dernier de ce second tour, avec 20.97% des suffrages exprimés, Marcel Tuihani, ministre du Logement, de l’Économie numérique et des Communications, porte-parole du gouvernement et tête de liste du Tahoeraa à Paea, dit ne pas « être mécontent de ce résultat, combien même on espérait mieux. En tout cas on peut dire que les autonomistes ont gagné, donc je fais partie de la majorité et j’ose espérer que l’esprit sera assez ouvert.« 

Et lorsqu’on lui pose la question  de la vague orange pour ces municipales, Marcel Tuihani répond tout simplement  » il y a eu quand même pas mal de communes qui ont été récupérées, et de dire que le Tahoeraa aurait dû récupérer la totalité des communes, cela aurait été exagéré et manquer de respect vis-à-vis des autres. Et encore une fois, ces élections communales ne confirment qu’une règle, il est toujours difficile de déloger un maire qui est en place depuis des années. »

… l’UPLD aussi

Anthony Géros, la tête de liste de l’UPLD va plus loin dans son analyse, « en Polynésie, les maires ont tendance à devenir une icône et si cela continue, ils vont devenir des fossiles. On ne pourra plus les enlever de leur place » rires.

Mise à part cet aparté, Anthony Géros est satisfait des résultats obtenus, car « entre le premier et second tour, on a eu qu’une semaine pour reconquérir cet électorat dont les voix se sont portées sur nos adversaires   politiques cela n’a pas été chose facile mais quand on analyse le score du Tavini au second tour on a quand même pu gratter un certain nombre de voix, ce qui a permis  de conserver et d’assurer un bonne deuxième place« .

En effet, avec ses1756 voix (28.44%), la liste d’Anthony Géros obtient cinq sièges au sein du conseil municipal.

 

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